Quelle news VaKarM vous à le plus marqué en 2013 ? Vous avez le choix entre l'émotion de la fermeture de VeryGames, de l'arrêt d'RpK ou de la fin du légendaire Golden 5. Mais également la joie de l'annonce des 250k à la DreamHack Winter, consécutive à la sortie des skins, des statraks et du silencieux. Ou bien la formation d'Astana Dragons qui aura donné beaucoup d'espoir pour des résultats finalement décevants.

Pour notre premier fail, retour en ce début d’année à Lyon pour l’Epsilan 10. Le gratin de la scène Française était présent et on retiendra le Top 5/6 ramené par BuyKey. Malgré une composition expérimentée centrée autour de la machine à Headshots AREA, BuyKey a rapidement montré des signes de faiblesses en tombant dans le lower et de se faire sortir par redzone. Ensuite Team LDLC était considérée, à l’époque comme l’équipe du moment, capable de rivaliser avec les meilleurs. Mais en EMS les Français vont décevoir en s’effondrant 2 à 0 contre des Fnatic qui savaient déjà qu'ils allaient split prochainement. On se souvient bien évidemment de la sortie de Clan-Mystik dès la phase de poules de la DreamHack Winter 2013. Scénario semblable à celui de Team LDLC, précédemment cité. Nouveau statut et douche froide immédiate. Une ultime défaite contre LGB Esports aura eu raison des CM qui ont dû plier bagage dès le premier jour de la compétition. Autre fail, autre ambiance, AT Gaming lors de la Gamers Assembly et son Top 7/8. AT faisait figure de favori derrière Team-LDLC pour aller décrocher une place du podium. Malheureusement l’histoire fut tout autre et l’équipe sera repartie une fois sur une rapide élimination en lower bracket. Pour nos deux derniers fails de ce cru 2013, nous mettons à l’honneur les néo-Titans pour qui le début d’année s’est souvent soldé par des podiums mais pas les habituels Top2. A Dallas, les VG n’auront jamais été aussi proches de battre les 5 Ninjas suédois qui les écrasaient de leur domination jusqu’à lors. Mais la défaite 16-14, 16-14 en finale du winner bracket aura laissé des marques et les VG, surement dépités, n’auront pas réussi à remonter la pente pour décrocher une place en grande finale en se faisant sortir par Quantic Gaming en finale du lower. Enfin, on se rappelle de la MadCatz Vienne où les choses n’auront jamais parues simples pour les hommes d’Ex6 et leur première sortie avec ScreaM. Une phase de poule laborieuse (défaite 16-04 contre Anexis), un match marathon contre Na’Vi et une deuxième défaite surprise contre Anexis synonyme de troisième place.

De retour d'Australie, les deux compères krL et bistouflyyy ont raté un retour que beaucoup attendait. NAMELESS, broth3rhood, BIMBAMBOOM, rampage puis WarMaker, tout ça en une année, cela commence à faire beaucoup pour des joueurs dont le succès sur CS:Source reposait beaucoup sur une certaine stabilité. En passe de percer au plus haut niveau, fxy0 a vogué d'équipe en équipe n'arrivant jamais à réellement s'intégrer. PyRoGEN, Amplitude, 3DMAX, WarMaker, stability is the secret ! De_tuscan, depuis la beta de CS:GO, nous l'attendons. Plus d'un an après la sortie du jeu, cette carte si appréciée des joueurs n'est toujours pas arrivée. Les nombreux faux-espoirs valent à Brute, le créateur de Tuscan, une nomination pour cet award. Enfin, la scène féminine qui ne pourra réellement intéresser que lorsque ses acteurs auront compris que le but d'une équipe est de durée après seulement une compétition. 

Déjà nominé l'an dernier, Valve a gardé contact avec la communauté malgré la crainte de certains. Les mises à jour gardent toujours un rythme plus ou moins régulier et on notera évidemment, cette grande première pour Counter-Strike, un tournoi financé par son éditeur. Une nouvelle stratégie marketing qui a permis au jeu de prendre une nouvelle dimension. Ses cartes se sont retrouvées plusieurs fois dans les opérations de Valve, FMPone a impressionné par son travail sur des cartes comme de_cache, de_train_ve, cs_museum ou de_gwalior. Team VeryGames a fermé ses portes en 2013 après cinq ans de loyaux services à la scène Source puis Global Offensive. Cette structure a fait la fierté du sport électronique français en montrant que l'on pouvait être professionnel même dans l'Hexagone. Pour terminer, nos confrères de HLTV.org avec qui l'entente et la collaboration sont parfaites. Rarement nous avons entretenu d'aussi bonnes relations avec un site dont l'investissement sur CS est impressionnant.