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2016 en 20 dates
Que retenir de cette année écoulée ? Des cashprizes toujours plus gros, des tournois toujours plus nombreux, des organisateurs qui mettent la barre toujours plus haut en terme de production. Bref, il s'en est passé des choses lors de ces derniers 366 jours. Mais certains ont plus marqué les esprits que d'autres. Retour sur 20 dates marquantes de 2016, autant pour la scène française que pour la scène mondiale.
05 janvier : Les joueurs impliqués dans les matchs truqués sont bannis à vie des compétitions Valve
Cela avait été le grand scandale de 2015, des professionnels qui truquent des matchs pour empocher des skins. Le gendarme Valve avait sévi et puni les coupables : un an de suspension de tout Major et Minor pour les Américains, la même chose à vie pour les Français. La majorité des compétitions avait suivi les directives de la société détentrice de Counter-Strike, et interdit la participation à leurs tournois aux joueurs concernés.
Un an plus tard, Valve lance son verdict final : la suspension s'applique à vie pour tous, définitivement. Les États-Unis perdent entre autres swag, leur plus grand espoir, et DaZeD, leur meilleur leader. Côté français, fxy0, peut-être le deuxième sniper français le plus talentueux, voit ses rêves s'envoler.
Ils se sont chacun battus depuis pour essayer de faire plier Valve, mais à part des "on aura plus de nouvelles dans quelques semaines" répétés à intervalles réguliers lors de quelques interviews, pas grand-chose ne semble avoir bougé.
13 janvier : Titan ferme ses portes
Le Titan est tombé. Sans jamais s'être vraiment levé. Dur dur de réussir à tirer un bilan positif de cette aventure, commencée deux ans plus tôt lorsque la structure singapourienne avait recruté VeryGames, qui se battait alors pour le trône. Titan aura été l'organisation de toutes les (très souvent mauvaises) surprises, de tous les échecs, de tous les dramas. Sans jamais réussir, ou presque, à relever la tête.
À bien y réfléchir, cette structure ne fera sûrement pas date dans l'histoire, même si tous les joueurs francophones de l'époque ou presque y sont passés un jour (seuls Happy et kioShiMa n'ont jamais porté le maillot bleu foncé). Et il est difficile de souhaiter le contraire. La line-up alors en place sera recrutée par G2 Esports, et l'histoire de Titan prendra définitivement fin le 13 janvier. De quoi tourner la page pour tous ceux qui étaient encore là-bas. Enfin.
Une dernière poignée de mains aux finales CEVO S8, ultime lan de l'épopée Titan
21 janvier : FaZe Clan débarque sur Counter-Strike
À quand les killcams finales sur CS:GO ? Le clan FaZe, réputé à la base pour ses trickshots sur les différents Call of Duty, s'est peu à peu développé jusqu'à investir dans l'esport et, fatalement, sur CS:GO. L'ancienne line-up G2 est recrutée par la structure américaine, qui complète ainsi le duo EnVyUs - OpTic pour donner une touche de CoD à la scène du jeu de Valve et attirer toujours plus de fans, son énorme communauté s'intéressant tout à coup à CS.
Niveau résultat, il faudra attendre de longs mois et de nombreux changements pour enfin obtenir quelque chose d'intéressant. Aujourd'hui, et depuis l'arrivée de karrigan et le retour de kioShiMa, FaZe semble avoir trouvé la formule qui marche, même si son palmarès reste encore vierge de toute finale. Il faudra faire attention à ce cheval fou l'an prochain.
4 mars : Luminosity et Na'Vi illuminent Katowice
Na'Vi contre Luminosity, c'est la rivalité de fin 2015 - début 2016. Na'Vi a gagné aux IEM San Jose, aux finales ESL ESEA Pro League S2 et à la DH Leipzig, mais Luminosity a répondu en s'imposant aux finales SLTV StarSeries XIV. Des matchs souvent spectaculaires, serrés, où les overtimes sont légion. Les deux formations se retrouvent alors, début mars, en demi-finale des IEM Katowice. Et la confrontation va atteindre son paroxysme.
La première carte, Overpass, va être incroyablement folle. Pour n'importe quel amateur de Counter-Strike, les 41 rounds disputés ont été absolument splendides et resteront gravés dans les mémoires pendant un moment. Des actions folles, des clutchs, des rounds disputés jusqu'à la dernière seconde, cette carte est restée dans les esprits de tous ceux qui l'avaient vue. Sans aucun doute la plus belle de 2016, et peut-être même plus encore.
5:30 d'highlights pour une seule carte, qui dit mieux ?
8 mars : DEVIL prend la place de kioShiMa chez EnVyUs
À quand un joueur du subtop dans une équipe du niveau supérieur ? EnVyUs vient apporter la réponse en recrutant DEVIL en remplacement de kioShiMa. Sur la pente descendante depuis sa victoire à la DH Cluj-Napoca, l'équipe française prend un risque et tente de débloquer la situation en lançant dans le grand bain l'un des joueurs les plus solides de la scène subtop française, qui il y a à peine deux ans cherchait sur le forum VaKarM "une équipe pouvant lan et avec de bonnes ambitions".
Bon, on connaît la suite, le résultat n'a pas été à la hauteur des espérances, et les deux parties ont sans doute leurs torts dans l'affaire. Mais au moins, DEVIL aura pu découvrir la scène internationale et se frotter au très haut niveau, et il sera désormais impossible de reprocher à EnVy de ne pas avoir innové et essayé.
27 mars : Millenium remporte la Gamers Assembly
Très critiqué lors de son retour sur la scène début décembre 2015 en raison d'un recrutement qui semblait peu judicieux (SIXER et MAJ3R jugés non-fiables, fxy0 banni de la plupart des tournois…), Millenium a répondu de la meilleure des manières en triomphant à la Gamers Assembly, la lan française la plus prestigieuse (avec la DH Tours).
L'arrivée de HaRts dans l'équipe a permis de cadrer les bêtes de skill que sont fxy0 ou SIXER, et cela a résulté d'une domination sans partage lors du tournoi avec un parcours sans-faute, aucune carte perdue. HaRts, à plus de 30 ans, devient l'unique quadruple vainqueur du tournoi (après 2008, 2009 et 2014). Un succès éphémère puisque l'équipe changera ensuite bien vite de composition, mettant notamment son leader sur le côté. Mais le temps d'un week-end, elle aura mis tout le subtop français d'accord.
Pas grand-monde n'avait misé sur eux, pourtant ce sont bien les joueurs M qui l'emportent
1er avril : Aucune équipe française ne passe les poules d'un Major
La communauté française aurait tant aimé que ce soit un poisson d'avril, mais non : après la défaite de G2 face à Virtus.Pro lors du match décisif de la poule D, et suite aux deux revers d'EnVyUs lors de ses deux rencontres dans le groupe C, aucune équipe française ne passe les poules d'un Major pour la première fois de l'histoire de CS:GO lors de la MLG Colombus.
Une contre-performance qui résulte de la lente baisse de niveau d'EnVy depuis le début de l'année, et de l'incapacité des équipes menées par Ex6TenZ à se sortir des poules dans ce type de tournoi depuis maintenant plus de deux ans. Le scénario se répétera même à l'ESL One Cologne, pour un bien triste bilan sur l'année 2016 : aucune équipe française n'a atteint l'arbre final d'un Major.
3 avril : Luminosity Gaming triomphe à la MLG Colombus et offre au Brésil son premier Major
Exclusivité européenne jusque-là, les Majors sacrent enfin un autre continent : l'Amérique. Mais pas forcément la moitié que l'on croit : ce n'est pas une équipe des États-Unis qui l'emporte mais une formation brésilienne, Luminosity Gaming. La bande de FalleN confirme ainsi sa formidable montée en puissance des cinq derniers mois en gagnant le plus prestigieux des trophées.
Après une demi-finale extrême face à Liquid où ils reviendront d'un 9-15 sur Mirage puis d'un 6-15 sur Cache, les joueurs du sud font plier Na'Vi sur la première carte de la finale, 19-17, et déroulent sur la seconde, 16-2. Ils rentrent, par la grande porte, dans l'histoire de Counter-Strike.
Un Major sacre pour la première fois une équipe non-européenne
9 avril : Ex6TenZ est écarté de chez G2 Esports, bodyy arrive pour prendre sa place
Si l'éviction de kioShiMa avait déjà provoqué un certain nombre de réactions, que dire de celle d'Ex6TenZ ? Le leader belge, au haut niveau francophone et mondial depuis près de huit ans, se voit écarter de son équipe pour être remplacé par un espoir de la scène, sorti de chez LDLC.White, bodyy.
Un tonnerre de critiques s'abat alors sur shox et ses hommes, leur reprochant un changement injustifié et non-réfléchi. Quelques mois plus tard et malgré son instabilité chronique, G2 s'est pourtant positionné comme la meilleure équipe française, et bodyy en a étonné plus d'un en sortant de très belles performances.
Pendant ce temps-là, Ex6TenZ s'est relancé dans le subtop français, bâtissant l'équipe LDLC et la menant en finale de l'ESWC, et peut-être bientôt en ESL Pro League. Plutôt pas mal pour un vétéran que certains envoyaient déjà à la retraite.
14 avril : TyLoo réveille l'Asie en battant Luminosity à la DH Malmö
En remportant son match contre Luminosity lors de la DreamHack Masters Malmö, TyLoo a fait tourner tous les regards vers le continent du levant. D'un seul coup, le monde de Counter-Strike s'est rappelé que l'Asie existait. La veille déjà, TyLoo avait surpris son monde en sortant Liquid, mais c'était en Bo1. Cette fois, c'est bien en Bo3 que les Chinois ont triomphé des tout récents vainqueurs de Major.
Une performance amenée à en appeler d'autres puisque tout au long de l'année, TyLoo et même VG.CyberZen, deuxième meilleure équipe chinoise, feront leur apparitions dans des tournois regroupant la crème du top et du subtop mondial. Avec plus ou moins de réussite, mais grattant à chaque fois un peu plus d'expérience et de connaissance. Il n'est pas impossible que ces équipes grimpent encore plus haut en 2017.
15 mai : Luminosity et G2 se livrent un duel épique aux finales ESL Pro League S3
C'est peut-être le match de l'année. Une finale en Bo5 entre une équipe qui s'affirme comme la meilleure du monde, Luminosity, et une qui monte en puissance depuis l'arrivée de bodyy, G2 Esports. Le résultat va être splendide, avec cinq cartes accrochées de bout en bout et un dénouement digne des plus grands films d'Hitchcock, prolongation sur la dernière carte avec clutchs et actions folles à gogo.
Au final, les Brésiliens l'emporteront d'un cheveu malgré tous les efforts de shox et ses compagnons. Mais en rivalisant avec cette équipe sud-américaine, G2 a prouvé à tous que remplacer Ex6TenZ, choix si décrié au départ, était peut-être le bon.
Les Francophones avaient livré une prestation superbe lors des finales de cette troisième saison d'EPL
26 juin : G2 Esports gagne la première saison des ECS
Sans ça, l'année française aurait été bien triste. G2 remporte la première saison des ECS et empoche un joli pactole de 250 000 $ après avoir sorti fnatic puis pris sa revanche sur Luminosity en finale, 2-0 à chaque fois. Un tournoi de référence qui aurait pu lancer au mieux l'été, mais ce sera tout le contraire : depuis cette victoire, à part à de rares occasions, G2 s'est fait rattraper par ses vieux démons et a plus accumulé les échecs que les trophées, à commencer par un échec dix jours plus tard lors de la phase de poules de l'ESL One Cologne.
Il n'empêche, ce succès reste le seul "gros" succès de cette année 2016 pour la France. Pas de résultat en Major, des éliminations prématurées un peu partout, il sera dans tous les cas difficile de faire pire en 2017.
10 juillet : SK Gaming retrouve de sa superbe à Cologne et le Brésil reste au sommet
Le doublé pour l'équipe brésilienne en Major ! Passée sous les couleurs de SK Gaming, elle devient la deuxième line-up à conserver son titre dans les tournois de Valve après fnatic en 2015 (victoires à Katowice puis Cologne). Comme lors de son premier sacre, elle ne perd qu'une seule carte de tout le tournoi, encore une fois face à Virtus.Pro, cette fois-ci en demi-finale.
L'occasion aussi de retrouver SK Gaming tout en haut de l'affiche, la légendaire structure ayant eu bien du mal à percer sur CS:GO jusque-là. En recrutant coldzera et ses compères, elle réussit à faire oublier ses précédentes déconvenues et peut de nouveau remplir son armoire à trophées. Banco.
30 juillet : L'ELEAGUE trouve en Virtus.pro son vainqueur
1 400 000 $ en jeu, une compétition qui s'étale sur plus de deux mois, retransmise à la télévision américaine : voilà ce qu'a lancé TBS avec l'ELEAGUE. Le plus gros tournoi jamais disputé sur Counter-Strike s'est terminé fin juillet en sacrant les Polonais de chez Virtus.pro, qui ne perdront aucune carte lors des matchs éliminatoires, que ce soit en dernière chance ou dans l'arbre final.
Encensé pour sa production, l'épreuve a sans doute lancé de nouveaux standards en matière d'organisation. Avec une deuxième saison disputée sur les mêmes bases en fin d'année et le prochain Major qui lui a été attribuée, l'ELEAGUE s'est plus que fait sa place sur la scène.
Le trophée tant convoité tombe entre les mains polonaises
4 août : Na'Vi recrute s1mple et écarte Zeus
Plus de six ans chez Natus Vincere prennent fin pour Zeus début août, l'incapacité de Na'Vi à gagner dans la finale de grands tournois ayant eu raison de lui. Et pour remplacer le capitaine, voilà que revient dans son pays l'un des joueurs les plus talentueux du monde, exilé aux États-Unis depuis le début de l'année car mal-aimé en Europe : s1mple.
La pépite ukrainienne va bouleverser le jeu ukrainien, apportant un peu de folie dans les engrenages bien huilés que starix et Zeus avaient mis en place. Pour le meilleur (à l'ESL One New York, où Na'Vi gagnera)... et pour le pire (à peu près partout ailleurs, où Na'Vi n'atteindra pas souvent le dernier carré). Ne reste plus qu'à attendre janvier et le prochain Major, terrain de jeu préféré de s1mple, pour voir s'il peut offrir à Na'Vi le plus beau des sacres. Et pourquoi pas face à... Zeus, qui sera lui aussi présent là-bas avec Gambit, sa nouvelle formation, avec laquelle il a déjà ajouté une ligne de plus à son palmarès, la DH Winter.
15 août : La scène suédoise explose
Personne ne l'avait vu venir. Et pour une fois, rien n'avait fuité. D'un côté, l'ancienne meilleure équipe du monde, fnatic. De l'autre, une line-up suédoise porteuse d'espoir, GODSENT. Les deux décident de jouer un peu et de s'échanger des joueurs : GODSENT récupère KRiMZ, flusha et JW, fnatic rafle twist et Lekr0. Et puis KRiMZ et Lekr0 retournent finalement dans leur structure d'origine. Et fnatic recrute ensuite disco doplan et dit au revoir à wenton…
Bref, beaucoup de bruit pour… pas grand-chose. Voire rien du tout. Les deux formations n'y arrivent pas. Censés les relancer, ces transferts les ont affaiblis. De longues semaines de galères et de résultats en dents de scie les attendent. Et pendant ce temps-là, l'équipe la plus stable de la scène suédoise, NiP, la seule à ne pas avoir été impactée par les changements, s'en va cueillir deux titres de prestige à la SL i-League et aux IEM Oakland.
Un pari perdant ? Peut-être pas totalement : en conclusion, GODSENT obtient quand même sa qualification pour le prochain Major, rejoignant une équipe de fnatic déjà assurée d'y être. Là où NiP, en revanche, sombrera totalement à la surprise générale...
3 octobre : CS:GO sourit enfin à Na'Vi
Natus Vincere n'a plus rien à prouver sur Counter-Strike, tant la structure a marqué l'histoire de CS 1.6. Bien décidée à en faire de même sur ce nouvel opus, elle court toujours après une première victoire d'envergure sur CS:GO. Mais malgré tous ses efforts, aucun grand tournoi n'a encore atteri dans son escarcelle : deux finales perdues en Major, deux autres dans des événements à 250 000 $, Na'Vi bloque sur la dernière marche et accumule les regrets et les déceptions.
Une erreur que s1mple était bien décidé à réparer, lui qui avait endossé un costard taille légende en remplaçant Zeus début août. Après plusieurs lans décevantes voires désastreuses, l'équipe se trouve enfin à New York et derrière son nouvel homme à tout faire, réalise un parcours quasi-parfait pour rejoindre la finale et y battre Virtus.Pro, 19-17 sur l'ultime carte. Na'Vi tient enfin son succès de prestige.
Les joueurs de l'est peuvent enfin exulter
22 octobre : dignitas s'offre son premier grand titre et un exploit au Danemark
Tranquillement, dignitas montait les échelons du classement mondial. Sans bruit derrière Astralis, qui paraissait indétrônable, la deuxième équipe danoise a fait ses armes jusqu'à exploser lors de l'EPICENTER, à Moscou. Une qualification obtenue en ligne, une phase de groupes passée de justesse avec trois matchs nuls, avant un enchaînement proche de la perfection dans l'arbre final et des victoires contre fnatic, Na'Vi puis Virtus.Pro dans des matchs où elle n'était jamais donnée gagnante.
Dignitas se révèle au monde et change de dimension, en profitant pour donner au Danemark son premier succès à six chiffres et au monde de CS:GO une performance qu'il n'est pas prêt d'oublier. Le tout réalisé au cours d'un tournoi à la production assez incroyable, qui proposa même une cérémonie d'introduction tout en cascades et en jeu d'acteur.
4 décembre : OpTic Gaming surprend le monde lors de la deuxième saison d'ELEAGUE
Outsider désigné, OpTic avait déjà réussi à vaincre EnVyUs et fnatic pour rejoindre l'arbre final de cette deuxième saison d'ELEAGUE. Profitant ensuite d'un tirage au sort favorable et d'autres surprises dans les différentes rencontres, l'équipe américano-espagno-canadienne sort mouz puis FaZe 2-0, avant de profiter du mental bien poreux des Astralis pour gagner la finale.
Sans que personne ne l'attende, voilà qu'OpTic vient de se mettre 400 000 $ en poche, de remporter le deuxième tournoi le plus doté de l'histoire de CS:GO et de s'affirmer comme la meilleure équipe nord-américaine, et même l'une des meilleures de la planète. Elle confirmera la semaine suivante en atteignant la finale des ECS S2, où Astralis prendra cette fois sa revanche, avant de tranquillement assurer sa participation au prochain Major à la fin du mois.
18 décembre : Ninjas in Pyjamas se rate lors de la qualification pour le dixième Major de CS:GO
C'est un modèle pour tous : un quatuor évoluant ensemble depuis plus de quatre ans, une équipe qui performe toujours autant aujourd'hui en continuant de gagner des compétitions majeures (trois tournois à 250 000 $ et plus remportés en 2016), aucun Major de raté. Ninjas in Pyjamas est une formation exemplaire, qui compte dans ses rangs des légendes du jeu tels que f0rest ou GeT_RiGhT. Tout le monde voit le cinq suédois passer tranquillement cette étape de qualification.
Mais à Atlanta, rien ne va se passer comme prévu. Un clutch 1vs2 encaissé contre HellRaisers à 15-12 relance la line-up européenne qui va ensuite crucifier NiP en overtime ; une équipe d'OpTic en pleine bourre bat les nordiques 16-9 ; et un dernier match cauchemardesque face aux Russes quasi-inconnus de Vega Squadron perdu 16-2, résultat aussi improbable qu'indécent : voilà ce qu'ont vécu les Scandinaves lors de cette lan. Ils sont éliminés avant même le dernier tour et seront absents du prochain gros tournoi de Valve, laissant à fnatic le monopole d'avoir participé à tous les Majors. La désillusion est immense, toute la scène reste abasourdie. Le Père Fouettard a remplacé le Père Noël devant les cheminées des ninjas.
L'incompréhension est totale, autant pour les joueurs que pour leurs fans
Il aurait pu y en avoir d'autres, comme la première victoire d'Astralis dans un gros tournoi, le 12 décembre aux ECS S2, ou l'arrivée de mixwell chez OpTic le 13 avril, une nouvelle qui n'avait pas vraiment attiré l'attention lors de sa sortie, mais qui a permis à la formation nord-américaine de franchir un grand pas, et de la mener entre autres là où elle est aujourd'hui. Côté insolite, on pourra noter les 10 ans de l'article "1" de VaKarM, le 1er mars, le total ayant dépassé les 8 000 aujourd'hui. Même si ce n'était pas la première news sortie par le site, qui existe depuis 2004, la référence reste sympathique.
Merci à Ap-3 pour la bannière
Crédits photos : HLTV