Palmarès : olofmeister (2015), coldzera (2016), coldzera (2017), s1mple (2018), device (2019), s1mple (2020), s1mple (2021)

flameZ l'année dernière, Spinx et xertioN cette année, qui aurait pu prédire la crise climatique une telle éclosion de talents pour la scène israélienne ? Le parcours du premier avec MOUZ NXT puis le cinq principal, ou celui du second avec ENCE et un superbe Major d'Antwerp puis avec Vitality, l'ESL Pro League S16 en poche, suffiront-ils à vous convaincre face au favori de la catégorie, m0NESY ?

Attendu, le Russe a répondu présent avec son AWP, avec une période d'abord très (trop) tournée vers les one actions, avant de prendre conscience des demandes du haut niveau et de remporter les Finales BLAST, MVP à la clef. Vainqueur lors du dernier Major, fame aurait peut-être son mot à dire tant son ascension n'était pas attendue aussi rapidement. Enfin, Jabbi a fait partie de l'aventure CPH Flames avant de parfaitement s'intégrer au collectif d'Heroic. 

 Palmarès :  coldzera (2015), Magisk (2016), ropz (2017), ISSAA (2018), frozen (2019), broky (2020), B1T (2021)

Si FaZe a remporté les tournois les plus prestigieux sur le début d'année (Katowice, ESL Pro League, Major d'Antwerp et Cologne), elle n'a ensuite plus réussi à gagner et, surtout, est sortie de Rio avec trois défaites consécutives. De quoi ouvrir la porte aux vainqueurs de ce Major, Outsiders ? Pas dit, cette performance étant vraiment la seule de l'année dans le Tier 1 pour les Russes.

La question se poserait peut-être pour Natus Vincere et Heroic, qui sont restées régulières tout au long de l'année, avec chacune une saison BLAST remportée et quelques places sur le podium, dont une seconde au Major, d'Antwerp pour NAVI, de Rio pour les Danois. Autour d'un bel effectif, Cloud9 vient compléter le cinq mais les IEM Dallas suffiront-ils à faire oublier ses écueils en lan ?

Palmarès : fnatic (2015), SK Gaming (2016), SK Gaming (2017), Astralis (2018), Astralis (2019), Astralis (2020), Natus Vincere (2021)

En 2020, la compétition sur CS:GO prenait un gros coup sur la tête avec les annonces de l'ESIC autour d'une floppée de coachs bannis après avoir abusé d'un bug. En 2021, HUNDEN trouvait que ce n'en était pas assez et ajoutait à ça le vol d'informations en plus de tenter de faire tomber, à tort ou à raison, Heroic avec lui. Et bien... en 2022... c'est fini ! Non pas que la triche et la malhonnêteté soient terminées, non non, ce sont les sanctions qui ont pris fin, l'ESIC en ayant levé plusieurs dont, justement, celles contre le Danois, lui permettant de retrouver un poste chez Astralis il y a quelques jours, et ce sans raison réellement valable.

Serait-ce suffisant pour faire passer pour presque hypothétique le deuxième scandale que nous avons choisi cette année, autour des IEM Rio Major ? Initialement prévue comme une fête, avec un public brésilien en feu pour FURIA, le Major a aussi montré ses faiblesses, d'abord par l'absence de visibilité depuis la plupart des places des angles de la salle, ensuite par le manque d'attrait des Brésiliens pour le reste des matchs de la compétition et, enfin, par le placement de Gaules en dehors de l'arène pour la finale, ce qui n'a pas aidé à remplir la salle.

La PGL en prend aussi pour son grade en ayant étonnamment autorisé un bug smoke en plein Major : la CSSPA et les équipes ont dû prendre elles-mêmes les choses en main pour l'interdire. Enfin, un petit coucou à Flashpoint, qui n'a toujours pas réglé tous ses dûs alors que cela fait plusieurs mois qu'elle n'organise plus aucun tournoi.