Brèves

WebTV

Actualité de la scène

Compétitions


La DreamHack lève à son tour les bans
4862 11

L'ESL avait été la première à sauter le pas, DreamHack suit donc aujourd'hui le mouvement. L'organisation d'origine suédoise a consenti à lever les bans infligés aux joueurs coupables d'avoir truqué des matchs en 2015. Une liste composée notamment de Kévin "Uzzziii" Vernel, Joey "fxy0" Schlosser, Braxton "swag" Pierce ou encore Sam "DaZeD" Marine. Une décision pas forcément si surprenante que ça quand on sait qu'ESL et DreamHack appartiennent au même groupe (MTG, Modern Times Group), mais qui ouvre encore un peu plus de portes (notamment celles des DH Open et des DH Masters) aux désormais ex-bannis.

La DreamHack justifie son choix par le fait qu'elle fait partie de l'ESIC, Esports Integrity Coalition, un acteur qui tente de définir des règles précises en ce qui concerne les cas de triche, de dopage ou de matchs truqués dans l'esport. Pour ce dernier point, un ban de cinq ans de toutes compétitions est requis, mais étant donné le cas particulier des ex-Epsilon et iBUYPOWER (aucune règle n'était définie lorsqu'ils ont été pris la main dans le sac et ils ont tout de suite écopé de la plus haute peine possible, un ban à vie), leur sanction est annulée.

Après avoir retrouvé une équipe, Uzzziii peut maintenant aussi rejouer les différentes DreamHack

Plusieurs membres de la DreamHack et de l'ESIC ont communiqué au sujet général des sanctions et du chemin que doit prendre l'esport vis-à-vis de ce point. Côté DreamHack, voilà ce qui ressort :

Nous sommes fiers d'être membre de l'ESIC. Comme l'esport et toutes ses facettes continuent de grandir, le besoin d'avoir un organe régulatoire à nos côtés s'est fait de plus en plus flagrant. Bien qu'il nous ait fallu du temps en interne pour revoir et ratifier les recommandations de l'ESIC parues il y a quelques mois, nous sommes heureux de pouvoir compter sur une telle expertise à ce sujet.

Tandis que l'ESIC a appuyé sur les points suivants :

L'ESIC n'aurait pas eu l'impact qu'elle a eu depuis son début sans le soutien et l'influence de la DreamHack. La croissance phénoménale des compétitions DreamHack, en terme d'échelle mais aussi de portée géographique, a été un plaisir à regarder. Son engagement avec nous a été très gratifiant et nous a aidé à diffuser le message qu'il faut avoir une position forte et cohérente sur l'intégrité de notre belle industrie. 

Cela fait donc deux acteurs majeurs qui autorisent des joueurs bannis par Valve à rejouer dans leurs événements. Malgré tout, Valve reste pour le moment toujours inflexible et ne semble pas prête à revenir sur sa décision. Même si un Major revient à l'ESL ou à la DH, les ex-bannis ne pourront donc pas y participer.

Source : DreamHack

Mais quand est ce que Valve va dédier un bureau à l'esport pour s'occuper de ça ?
Sinon bonne nouvelle
"coupables d'avoir truquer". Attention à la coquille petit milka :)

Ca va commencer à devenir intéressant de prendre des joueurs ex-bannis pour certaines je pense.
Certaines seront peut être prêtes à faire une croix sur les events Valve, votre avis?
Etant donné que mis à part le prestige les majors ne sont plus la source principal des cashprize (ya de quoi faire avec les tournois à 250k..) ca va effectivement leur permettre de retrouver une équipe ! :)

Tant mieux, une petite erreure de parcours qui n'aurait pas du avoir d'aussi grosses conséquences.
là tu parles des joueurs. les sponsors et structure ne veulent que les majors, avec les stickers :)
En réponse à clymB #3 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Oui mais certaines structures n'ont pas les moyens d'avoir des joueurs du niveau d'un major et se contenteront surement des event à gros cash ;)
En réponse à flingueur #5 - Répondre à ce commentaire
4 point(s)
Les cashprizes c'est une goutte d'eau vis à vis des retombés qu'entraine une participation à un major.

Visibilité, stickers, sponsors etc. Rien que d'y participer et de pas passer les phases de poules peut rapporter plus que le cashprize.
En réponse à clymB #6 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Ouai fin les sticker's des majors permettent avant l'argent d'afficher leur marques sur des milliers de petits skins, capture d'écran, forum, réseaux sociaux, partout dans le monde. C'est la qu'est l'intérêt des structure à être présent lors de major, ils laissent une trace et la visibilité est très grande.
Major toujours first (c'est tjr le graal de la compéte, les skins ,les challenges et le plus de viewer), mais c'est maintenant très viable de s'en passer vu la thune sur le circuit (cf envy us qui est malheureusement pas au major pour le moment)
Et sur ESEA ils ont été deban ou pas encore? Ou il reste que valve?
Enfoiré de gaben :@ http://bit.ly/2f7xb33
Mouais y en a qui s'en tire bien !

Vous devez posséder un compte VaKarM et être connecté pour commenter les articles