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Les plus beaux comebacks sur CS:GO
Page 1: Nuke, la map des remontées
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Parfois, tout semble terminé. La map, voire le match entier semble perdu. Il ne reste que l'envie d'abandonner, d'oublier cette partie, de passer à la suite. Et puis les esprits de Counter-Strike en décident autrement. Une action de folie, un coup de gueule du leader, l'équipe en face qui commence à faiblir, et le match bascule. Le comeback est en marche. Revenir de nulle part, remonter round après round, pour aller chercher la victoire qui semblait inatteignable. Imaginer ça en LAN, en match décisif, en finale, en match où la défaite est interdite. L'histoire de CS est parsemée de ces parties incroyables, qui donnent des frissons lorsqu'on les regarde de nouveau des années après. Même si CS:GO n'a "que" 3 ans, il compte lui aussi de ces games inoubliables.
La map des comebacks : Nuke
Avant de s'attarder sur certains matchs en particulier, on ne peut pas parler de comeback sans parler de LA map qui s'y prête le plus : Nuke.
Nuke a toujours été l'une, si ce n'est la map la plus CT-sided du mappool. Que ce soit extérieur, rampe ou intérieur, les défenseurs ont toujours un large avantage sur les terroristes qui essaient de passer. Récemment retirée de la liste des cartes officielles par Valve pour essayer de la rééquilibrer comme cela a déjà été fait pour Train, Nuke a vu les comebacks les plus impressionnants arriver dans son aire.
Pour faire simple, mettre le pistol round en terro et assurer les deux anti-écos derrière pour mener 3-0 pouvait déjà constituer un énorme pas vers la victoire. Finir un side terro sur Nuke en étant derrière 11-4 ou 10-5 pouvait déjà être satisfaisant, pour peu que l'on soit confiant dans sa défense derrière.
Pendant longtemps, une équipe a fait de Nuke sa maison : Ninjas in Pyjamas. En 2012 - 2013, lorsque les Suédois dominaient la scène mondiale, il était quasiment impossible de les battre sur Nuke. Ce n'est pas tant leur jeu d'attaque qui était impressionnant, mais plutôt leur défense de fer, et leur capacité à ne jamais rien lâcher quand ils étaient lâchés dans cette centrale nucléaire.
Toutes les équipes ou presque s'y sont cassées les dents. Menant 11-4, VeryGames doit céder 16-14 lors des finales ESEA saison 13. Pire encore : Virtus.Pro (avec à l'époque kucher, Fox, Guardian, ANGE1 et Dosia) est devant 15-5, mais n'arrive pas à passer le mur nordique. Les NiP reviennent, dans le sillage des 21 kills de GeT_RiGhT en dix rounds, et gagnent 19-17 lors des finales SLTV saison VI.
Même plus récemment : à la DreamHack Winter 2014, lors de la demi-finale contre les VP, cette fois-ci en version polonaise, ces derniers mènent 12-3 et poussent à 15-8. Rien à faire : les ninjas remontent et concluent en prolongation, 22-20.
NiP vs VG, ESEA Finals - NiP vs Virtus.Pro, SLTV Finals - NiP vs Virtus.Pro, DHWinter
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Évidemment, beaucoup d'autres équipes sont revenues de nulle part sur Nuke : durant les poules de Katowice 2015, les Américains ont montré qu'eux aussi en avaient dans le ventre. Cloud9 se heurte aux M4 des TSM, qui sont devant 13-2. shroud réplique avec 4 kills au pistol round, et le comeback se met en place. Un side plus tard, les C9 finissent par l'emporter 16-14.
Copié-collé du scénario avec le match CLG vs HellRaisers : les Ukrainiens mettent la sauce, 13-2. Les Américains font pareil, en mieux, et collent un 14-1. Au final, 16-14 pour CLG.
C9 vs TSM - CLG vs HellRaisers
Vous voulez voir du comeback, des défenses de fer, des terros désespérés ? Nuke est une valeur sûre. Mais de nombreux retours improbables sont aussi arrivés ailleurs, dans des contextes variant du tout au tout. Petit tour d'horizon des plus marquants de l'histoire de CSGO.
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