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DH Winter 2013 : Le bilan

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L'événement de l'année et le plus doté de l'histoire de Counter-Strike s'est achevé dans l'enceinte de la DreamArena devant des milliers de spectateurs et plus de 150 000 téléspectateurs. Les développeurs de Valve dépêchés sur place n'en revenaient pas de ce qu'ils avaient permis de faire ici à la DreamHack en cette fin de semaine de novembre 2013. Une date qui restera gravée dans l'histoire de Counter-Strike, un jour où le FPS PC a fait son retour au premier plan du sport électronique mondial. 

Les 250 000 $ crowdfundés ont attiré les meilleures équipes du monde ayant tout tenté pour se qualifier à LA compétition. La possibilité de "loot" des skins spéciaux en regardant les streams ou les GOTV a quant à elle attiré en masse les viewers dont certains ont découvert ce qu'était leur jeu en version compétitive. Ces derniers ont pu observer la scène mondiale se confronter dans des poules puis dans un arbre final où surprises il y a eu. Nombreux sont les enseignements, et à l'heure où nous écrivons ces lignes, des premiers changements ont été entrepris. 

Pronax élu meilleure recrue du siècle

Arrivé chez Fnatic deux semaines avant la DreamHack, Markus "pronax" Wallsten a du prendre en main une formation en quête de stabilité au niveau du lead in game. Le Suédois a eu la lourde tâche de recadrer ses nouveaux coéquipiers mais également de compenser le kick de MODDII au niveau du skill individuel. Un défi clairement pas gagné à l'aube de se déplacer à Jönköping. Si les finales MSI Beat It ont été prometteuses, rien ne laissait présager une telle performance de Fnatic sur ses terres. 

cArn, flusha, pronax, jw, schneider, devilwalk

Dominateur en poule avec des deux victoires faciles sur Natus Vincere et Clan-Mystik, Fnatic a ensuite rencontré un peu plus de difficultés face aux Français de Recursive mais s'est finalement imposé sur de_train, carte décisive. Opposés aux surprenants compLexity, les coéquipiers de JespeR ne leur ont laissé aucune chance dans une demi-finale à sens unique. A ce moment-là, ils paraissaient alors vraiment solides mais sûrement pas encore capables d'accrocher les vainqueurs de l'autre demie choc, Ninjas in Pyjamas versus VeryGames. Le verdict en grande finale a été sans appel : Fnatic est une devenue une très grande équipe d'ordre mondiale. 

Les regards étaient portés sur Astana Dragons, VeryGames ou encore Ninjas in Pyjamas mais personne n'aurait misé un centime sur cette équipe ayant effectué un changement radical quelques jours avant la lan. Tous ses coéquipiers ainsi que les spécialistes s'accordent à dire que pronax a été l'acteur principal dans cette magnifique victoire surprise. Toujours calmes, les Fnatic ont enfin montré un vrai fond de jeu parfaitement adapté pour des Jesper, schneider et flusha au sommet de leur forme.

La question est désormais de savoir si Fnatic peut continuer à ce niveau sur le long terme ? Et franchement, si aucun changement ne semble à l'ordre du jour étant donné la bonne alchimie entre les joueurs, la réponse pourrait bien être positive. Au bout de deux semaines seulement, le lead de pronax et le coach de cArn ont fait des merveilles, qu'en sera-t-il dans un mois ? Puis trois mois ? Cette équipe a la maturité des grands ténors et sait retourner des situations à son avantage. Pas grand monde n'aurait réussi à se remotiver pour remonter une carte complète avant de rouler sur une troisième carte contre NiP dans une salle au public hostile et devant 150 000 personnes. Un mot vient directement en bouche : Respect. 

La conclusion du show NiP sur TV6 sera moins glorieuse que prévue

Et pourtant les showrunners en salivaient d'avance. Le scénario était parfait. Champions du Monde déchus, les Ninjas in Pyjamas se déplaçaient à la DreamHack avec aucun événement gagné en plus de deux mois. L'heure de la rédemption avait enfin sonné... Et en effet, tout souriaient aux NiP qui après un parcours sans faute malgré un petit accrochage contre LGB eSports ont pris le dessus face à leurs grands rivaux VeryGames sur une troisième carte totalement dominée. 

GeT_RiGhT avec TV6 juste après le match contre VeryGames

Bien que l'affiche était attendue en grande finale, cela ne restait qu'une demi-finale et les coéquipiers de Xizt se sont peut-être vus trop beaux. Portés par un public totalement acquis à leur cause, ils ont vite déchanté contre leurs compatriotes de chez Fnatic. Malgré les "FRIBERG, FRIBERG, FRIBERG" récités en choeur par les spectateurs, les NiP ont été relégués au rang de simples spectateurs sur la toute dernière carte de cette DreamHack. L'objectif qu'ils s'étaient fixés et pour lequel ils ont tout abandonné, n'a pas été accompli. La première place leur était promise, elle leur passe finalement sous le nez. 

Le problème dans ces cas là est de savoir quoi faire pour progresser. Si dans un temps Ninjas in Pyjamas n'a pas remporté cette DreamHack Winter en ayant sûrement sous-estimé leurs adversaires finaux, ils ont tout de même réussi à battre VeryGames avec la manière. Un changement serait-il vraiment pertinent ? Fifflaren a eu un niveau de jeu décent sans être flamboyant, il est loin des ratios abyssaux de ses débuts. Mettre fin à une année et demie de stabilité est rarement la bonne solution et nul doute que les Suédois trouveront le moyen de rebondir après cette déception. 

Trois équipes françaises, trois ambitions différentes, trois résultats différents

Tout d'abord, Recursive. C'était sans doute l'équipe tricolore qui s'est déplacée en Suède avec le moins de pression et avec le seul objectif de passer les poules. Mission réussie et pourtant le pari n'était pas facile. La première sensation est survenue contre Ninjas in Pyjamas en ouverture. Une grosse remontée en CT sur de_inferno qui a bien failli inverser la balance. Les victoires contre iBUYPOWER et Universal Soldiers ont levé le voil sur une formation d'avenir. Dirigés par Happy, les Franco-Suisses sont même passés prêts d'un énorme exploit en quarts contre Fnatic inscrivant l'une des deux seules cartes encaissées par les Suédois sur l'ensemble du tournoi. Cette DreamHack a permis de confirmer Maniac parmi les meilleurs joueurs francophones. Dommage que les Recrusive ne soient pas qualifiés aux finales EPS mais il sera intéressant de les voir évoluer lors de prochaines compétitions européennes. 

Les Clan-Mystik quant à eux étaient attendus au tournant après leur sacrée performance à l'ESWC 2013. Les nouveaux champions du Monde ont tout de suite subi des difficultés face à LGB eSports puis Fnatic. Dans le match décisif contre LGB, ils ont craqué au grand damne d'apEX, seul joueur vraiment en forme de son équipe qui a tout donné pour mettre ses équipiers dedans, sans succès. Un top 9/12 moyen voire décevant mais le niveau est tellement resserré que l'on se doit d'être indulgent avec les Clan-Mystik qui auront désormais beaucoup d'autres occasions de montrer qu'ils ne sont pas médailles d'or à l'ESWC pour rien. Là encore, la formation actuelle semble équilibrée et il ne faudrait pas succomber à l'instabilité. 

Ex6TenZ avait pourtant fait ses devoirs

Enfin, c'étaient les grands favoris après leur tournée automnale impressionnante, les Franco-Belges de VeryGames visaient la première place. Leur faux départ contre compLexity dès les poules a finalement été décisif. Cette deuxième place les a obligés à rencontrer des Ninjas in Pyjamas revanchards dès les demi-finales. Un match qui pour la première fois depuis mi-septembre a tourné à l'avantage des Suédois, au pire moment pour Ex6TenZ et ses hommes qui rêvaient d'un dernier grand titre sous l'ère Team VeryGames. Top 3/4, bien sûr le résultat est décevant d'autant plus d'un point de vue français mais rien d'alarmant. Il faut désormais s'habituer à des podiums variables comme nous avions vécu sur 1.6. Le but étant d'être en forme aux moments clés. 

L'Amérique y a cru

Les Américains avaient confié tous leur espoir sur les épaules de dix joueurs évoluant chez iBUYPOWER et compLexity. Les premiers paraissaient les plus en forme puisqu'invaincus sur leurs terres pour tenter de jouer les trouble-fêtes. Il en fut encore une fois tout autrement puisque ce sont les compLexity qui ont brillé. La malédiction DreamHack continue pour adreN et ses hommes qui après avoir été sortis d'entrée à la DreamHack Summer ont déçu une nouvelle fois incapables de montrer du beau jeu face à des équipes supposées moins fortes. 

A côté de cela, les compLexity, mal-menés chez eux et sortants d'un ESWC décevant, ont surpris tout le monde en explosant n!faculty dans un premier temps avant de réussir l'exploit de battre VeryGames après un match de folie. Qualifiés avec le highseed, ils ont néanmoins dû faire face aux redoutables Astana Dragons. Si la première carte a été à sens unique en faveur des Ukrainiens, les deux dernières sont tombées dans le sac des Américains d'un Sgares intenable, se levant de sa chaise à chaque clutch d'un de ses coéquipier. Sûrement l'une des plus belles victoires de leur carrière... Le rêve a pris fin en demie face aux Fnatic mais le principal a été fait : la communauté américaine s'est retrouvée dans une équipe et l'a supporté jusqu'au bout. Jason Lake peut être fier de ses poulains. 

Au tour des  grandes déceptions


MODDII transparent à l'image de son équipe

Mousesports, SK Gaming, Universal Soldiers, iBUYPOWER et Natus Vincere constituent les grandes déceptions de cette DreamHack Winter 2013. Les coéquipiers de chrisJ, impériaux sur internet, n'ont même pas réussi à s'extraire du tournoi BYOC avec une défaite contre Xapso. Résultat ? Un changement de joueurs quelques heures plus tard. 

Les SK Gaming, auteurs de pauvres performances pré-DreamHack ont en plus de cela intégrer un nouveau joueur en la personne de MODDII seulement deux jours avant le début de la compétition. Pas plus de quatorze rounds inscrits en deux matchs dont seulement trois face aux Reason. Entre Delpan qui n'en revenait pas de ne pas passer les poules à une DreamHack et MODDII qui se demandait pourquoi il avait rejoint cette équipe, il n'était pas bon être SK, le week-end dernier. 

Les Universal Soldiers étaient attendus en quarts de finale mais sont tombés de haut contre les Recrusive. L'équipe polonaise était pourtant en forme mais deux des joueurs forts de l'équipe, TaZ et Byali étaient très loin de leur niveau habituel. La sanction est directement tombée. La défaillance personnelle n'est pas permise dans un tel événement. Et enfin que dire de Natus Vincere qui a connu bien meilleure représentation que la dernière place d'un tournoi. Là encore, Zeus et Starix étaient largement trop en-dessous pour espérer faire quelque chose. Néanmoins, il semblerait ici que le problème soit plus profond étant donné que cette DH n'est que la continuité d'une série de mauvais résultats en ligne. 

De_inferno = de_dreamhack

Sur quarante cartes jouées au total, de_inferno est revenu dix-neuf fois ! Douze fois en poule puis une fois au minimum dans chaque BO3 de l'arbre final. Par ailleurs de_mirage n'est apparue que quatre fois alors que l'ancienne version était sûrement la carte la plus jouée du mappool. Cette overdose de de_inferno s'explique par des VETO quasiment similaire à chaque carte où de_mirage sautait très vite dans un mappool à seulement cinq cartes. De_nuke a également été très peu jouée, peur de jouer dessus contre une équipe mieux préparée que soi ? 

Rappelons que les autres compétitions se sont accordées sur un mappool à sept cartes ce qui devrait changer la donne puisqu'une carte comme de_season n'est pas particulièrement appréciée des écuries venues d'1.6. La même carte revenant trop souvent peut s'avérer être un problème puisque lassant pour les spectateurs. L'imposition des cartes peut également être envisagée en cas de format similaire.

Une qualité de production au rendez-vous


Les grands moyens ont été déployés

Si les finales des EMS RaidCall One Fall 2013 avaient atteint la quasi-perfection en terme de production globale, cette DreamHack Winter, avec les conditions qui lui sont propres, a également mis la barre très haute malgré quelques couacs. Côté VaKarM TV, iNs, en bon précurseur dans ce milieu, vous a encore régalé avec sa technologie de replay et dualcam. Côté DH TV, la crème des commentateurs était présente avec en guise de transition un plateau d'experts analysant des replays instantanés. Les interview pré-match puis post-match apportent une plu-value non-négligeable et clairement, nous nous sommes encore rapprochés d'une production télévisuelle classique. 

Ce ne sont pas tant les noms des casters ni des experts qui importent mais bien tout l'encadrement mis en place pour cet événement exceptionnel. Le seul petit regret serait la taille de la scène spécialisée CS:GO, un peu trop étroite comparée à Dota 2 et StarCraft 2. Ainsi, les chaises ont été prises d'assaut lorsque sont arrivés les grands matchs et énormément de monde ont dû rester debout. L'ambiance de folie devrait néanmoins faire réfléchir les organisateurs pour la prochaine édition. 

Le FPS PC de retour sur le devant de la scène

League Of Legends, Dota 2 et StarCraft 2 sont incontestablement les trois grands piliers du sport électronique. Cela manque clairement d'un FPS et CS:Global Offensive a prouvé lors de cette DreamHack Winter 2013 qu'il avait les épaules pour faire partie de cette liste bien restreinte. Avec une moyenne de plus de 60 000 téléspectateurs par match et des pointes à 100 000 pour VG - NiP puis 150 000 pour la grande finale, CS:GO est capable de faire des audiences similaires aux plus grands événements sur les jeux pré-cités. Global Offensive s'est également ancré à la deuxième position des jeux Steam les plus joués derrière Dota 2 avec des pics réguliers aux alentours de 85 000 joueurs quotidiens. 

Par ailleurs, si les marques et sponsors n'étaient apparemment pas réellement conquises par ce tournoi Counter-Strike, lorsqu'elles ont appris que le tournoi a été le deuxième tournoi le plus regardé de cette DreamHack derrière Dota 2 mais bien devant StarCraft 2, la donne a sûrement changé. Les développeurs présents sur place avaient déjà le sourire aux lèvres en regardant en bas à droite du scoreboard des joueurs lors des poules alors inutile d'aller imaginer l'état de leur caleçon lors de la grande finale. 

Sachez qu'un article résumant nos discussions avec les développeurs de Valve présents sur place sortira prochainement.

Toutes les productions médiatiques ainsi que les statistiques phases après phases réalises par VaKarM sont présentes sur le Médias Hub.

Les statistiques individuelles et globales de cette DreamHack Winter 2013

 

super résumé, surtout cette phrase qui pour moi est rassurante :
" Il faut désormais s'habituer à des podiums variables comme nous avions vécu sur 1.6. "

le niveau monte et se resserre, l'année 2014 va être énorme :p
super l'article!! on voudrait sa plus souvent pour les grosses lans
bj vakarm
"De_nuke a également été très peu jouée, peur de jouer dessus contre une équipe mieux préparée que soi ? "

Je pense que le problème survenait en poule (BO1), plutôt risqué de la choisir si l'équipe adverse doit choisir le side (il me semble que ça fonctionnait ainsi ?). Une équipe soudée qui peut prendre la confiance rapidement sur le side ct déterminerait un score très sévère, à l'issue duquel un gr concrétisé en terro, et hop un no match. (voilà pourquoi je détèste cette map)

Très bonne news. (;
Surtout que dans les bo3 des ue c'est tombé sur des maps hard side ct ca a été des roflstomp surtout en mode 3eme map . (de_train , NIP fnatic , de nuke NIP VG )
En réponse à solsken #3 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
2 choses à corriger si Valve veut relancer ce genre d'initiative :
- Des poules en Bo3, ce qui offre déjà une plus grande diversité de maps, mais oblige aussi toutes les équipes à être bien préparées.
- Un cashprize réparti sur plusieurs events, parce que se taper des 2v3, 2v2, 3v3 bombe posée où les CT éco c'est vite chiant. Trop d'enjeu tue le jeu.

Sinon CS:GO commence à prendre de l'ampleur, la DH TV avait clairement de la gueule, et le nombre de viewers...
Les cashprizes commencent à gonfler un peu partout, et si Valve continue à prendre ce genre d'initiatives, les tournois même "moyens" vont vite chiffrer à 60/70/80k
"Un cashprize réparti sur plusieurs events, parce que se taper des 2v3, 2v2, 3v3 bombe posée où les CT éco c'est vite chiant. Trop d'enjeu tue le jeu." ouais go rusher comme des kikoos yen a marre des mecs qui savent jouer mais qui veulent pas trop faire le spectacle!!
En réponse à Morpheuslolz #5 - Répondre à ce commentaire
3 point(s)
Dans des matchs un peu plus normaux les joueurs tentent plus de choses. Il faut pas qu'il y ait trop d'enjeu, ça tue naturellement le spectacle. La majorité des teams tentent ça quand ils savent qu'il y a pas 100k à aller chercher, et c'est bien plus agréable à regarder.
En réponse à Deaglemania #7 - Répondre à ce commentaire
-2 point(s)
Excellent article, qui résume très bien la plus grande lan que CS a connu !

Personnellement je pense que la défaite des NiPs vient principalement du choix (par veto) de la 3ème map de la finale : de_train. Il me semble (à vérifier) que cette map n'a été jouée que deux fois sur cette lan, et ces deux fois, c'est fnatic qui a joué dessus et gagné. Sachant que cette map n'a pas été jouée souvent en compétition depuis une belle lurette (je me souviens pas l'avoir vue à l'ESWC ?), les NiPs (et les autres équipes) ont sans doute négligé cette map en ne travaillant que très peu dessus. Fnatic a donc profité de cette faiblesse en la jouant contre la meilleure équipe du monde, ce qui a plutôt bien marché. Vu le score que NiP se sont pris sur cette map, c'est fort possible que ça soit le cas... Ça n'enlève rien à la victoire de Fnatic, comme l'a dit Dorian : respect !

J'ai carrément été bluffé par la performance de compLexity : en voyant des équipes américaines, je pensait qu'elles n'allaient pas passer les poules ou se faire défoncer une fois dans l'arbre. Et bien non, compLexity a vraiment affiché un niveau incroyable, ils collaient vraiment les frags au bon moment, avaient de très bons moves et strats... J'ai franchement été très surpris par leur niveau de jeu, c'était très agréable de les voir jouer, même si les rounds étaient leeeeeeeeents... D'ailleurs ils ont perdus pas mal de rounds au timing ! Un grand bravo à cette équipe quand même !

En tout cas je suis content de voir à quel point la scène CS a évolué, c'est pas comme sur Source où VG était toujours annoncé gagnant, c'était carrément reloud. Là on a du spectacle, des surprises et un niveau incroyable à toutes les lans ! Et voir 150 000 spec pour la grande finale, c'est juste énorme (pour du CS bien entendu), ça fait vraiment plaisir de voir une telle communauté !
Idem, je voyais plus ibuypower aller loin
En réponse à XtaaZ #6 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
i buy plane ticket
En réponse à XtaaZ #6 - Répondre à ce commentaire
4 point(s)
You made my day !
En réponse à Paraffin #12 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Counter-Strike j'aime ce jeu ! Merci infiniment pour l'article :) !
"Les développeurs présents sur place avaient déjà le sourire aux lèvres en regardant en bas à droite du scoreboard des joueurs lors des poules alors inutile d'aller imaginer l'état de leur caleçon lors de la grande finale."

Ahaha
"CS:GO est capable de faire des audiences similaires aux plus grands événements sur les jeux pré-cités."
C'est faux pour LoL , ils font 80 000-90 000 view par semaine lors des matchs de championnat et on doit etre mini a 250k pour les grosses compet Europe , si on réunit les gros évènements la "coupe du monde" sur LoL a réuni 36 millions de viewers , apres y a les asiat ça aide ....
"Sachez qu'un article résumant nos discussions avec les développeurs de Valve présents sur place sortira prochainement"

En espérant que vous avez poser certaine questions pour savoir si ils vont se bouger le cul pour certaine choses :D
C'est sur que dans le temps par rapport au phase de poule, je me souvient sur 1.5 et après 1.6 au début , les maps étaient imposées.
Le side aussi etait aléatoire .

Je trouve que imposer une map&side est tout à fait logique dans le sens ou chaque équipe doit savoir jouer CT&T.

Nostalgie quand tu tombais sur CBBLE et que tu voyais ta team en (T) à la GA contre GG >_
"dans un arbre final où surprises il y a eu." - Yoda a participé à la rédaction de cette article ! Belle article ca fait plaisir avant de commencer à travailler :D
La seule déception de la lan est pour moi la boulimie de "de_inferno".
Je pense que des maps imposées en phases de poules, puis tirage au sort des 3 maps lors des phases finales sera nécessaire; ça permettra aux specs de ne pas se lasser, et aux équipes de se préparer sur TOUTES les maps.
D'autant plus que ce choix pourrait permettre d'avoir des tournois avec des résultats vraiment hétérogènes, ce qui est intéressant pour le suspense, et donc les spectateurs (sachant que l'objecti des dev's est de faire augmenter le nombre de joueurs aussi par la diffusion de gros events).

En tout cas, ça fait quand même plaisir de ne pas être sûrs du vainqueur avant un BO3 dès les quarts, ce qui n'arrivait pas ou très peu sur CSS et aux débuts de CSGO !!
Avant d'imposer des regles suplémentaires, clairement passer sur un mappool à 7 maps pour voir si ça change serait déjà une première étape.
En réponse à Kpuchon #19 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
Possible, même si j'y crois peu. Je pense que ça élargirait la variété de maps à inf, d2 et nuke, comme c'était le cas sur css. Mais j'espère me tromper!

Je me souviens en tout cas des lans sur css où en général les maps de poule étaient imposées suivant la phase, et je pense pas que ce soit si mal pour une lan inter, si?
En réponse à SekYo #20 - Répondre à ce commentaire
0 point(s)
ScreaM et NBK ont loupé leur tournois... On attend d'un Scream qu'il rivalise au moins avec le niveau de shox qui a porté son équipe ! Avec une meilleure forme, VG passait en finale... dommage mais ce n'était que le premier tournois avec un tel Cashprize d'une longue liste à venir où on attend VG a un autre niveau :)

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