Début octobre, New York accueillait l'ESL One au Brooklyn Center, l'antre des Brooklyn Nets et NY Islanders, pour des tournois CS:GO et Street Fighter V. La compétition avait été un succès pour Natus Vincere qui était venu à bout de Virtus.Pro en finale, mais aussi pour l'ESL qui décide donc de remettre le couvert en 2017.

L'événement, qui aura lieu les 16 et 17 septembre, est reconduit pour quatre ans au Barclays Center même si CS:GO n'a la garantie d'être présent que pour la prochaine édition. C'est dire à quel point l'ESL croit en l'avenir et la pérennité de l'esport outre-Atlantique.

Cet enthousiasme est partagé par l'administrateur de la salle, AEG, et son COO, Chuck Steedma :

Il ne fait aucun doute que le Barclays Center est le lieu idéal pour l'ESL One. Avec notre partenaire stratégique, l'ESL, nous pensons que l'alliance entre les installations et technologies dernier cri du Barclays Center et les fans connaisseurs et passionnés qui assistent aux événements esportifs dans la région, permettra de créer l'atmosphère et l'expérience les plus incroyables que cet événement ait jamais connues. C'est ce type d'événement qui permet de poursuivre la croissance énorme de l'esport à travers le monde.

Si l'organisation de tous ces tournois hors Europe est indéniablement positive pour la santé et la mondialisation de Counter-Strike: Global Offensive, elle n'en reste pas moins pesante pour les spectateurs européens victimes des décalages horaires. Depuis septembre, il y a eu dix-sept tournois à plus de 100 000 $ et seuls six d'entre eux ont eu lieu en Europe.

Une situation qui n'est pas prête de s'améliorer dans les prochaines semaines avec la qualification et le major à Atlanta, l'ESEA Global Challenge à Los Angeles, la DreamHack Las Vegas et les finales WESG en Chine, mais on se consolera avec la DreamHack Leipzig en janvier.