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CS:GO : Un an de compétition
Chargée, c'est le mot qui vient à l'esprit quand on pense à l'année qui vient de se terminer. Attirés par une communauté rassemblée, beaucoup ont été les investisseurs à s'intéresser à CS:Global Offensive qui s'est dès le début doté d'une scène compétitive de très haut niveau. Rares sont les organisateurs de tournois autrefois sur CS:Source ou 1.6 n'ayant pas fait confiance au nouvel arrivant. Du coup, le calendrier s'est rapidement chargé quand de nouveaux championnats sont venus se greffer au paysage.
Limités aux Go4CSGO, aux qualifications nationales à l'ESWC et à quelques rares lans par ci par là, les équipes ayant décidé de passer sur Global Offensive avant le début octobre n'ont pas vraiment eu de grandes opportunités pour se dévoiler. C'est plus ou moins la DreamHack Valencia, fin septembre, qui a marqué le premier chapitre de l'ère CS:GO, le reste pouvant être considéré comme un prologue. Pour cause, au mois d'avril 2013, Ninjas in Pyjamas a gagné quasiment autant de cashprize que la totalité des équipes au mois de septembre 2012 soit à peu près 25 000 €.
ESWC, DreamHack Winter, Thor Open, ESEA Invite puis Starladder StarSeries ont été les premières grandes compétitions à se dérouler de début novembre à la fin 2012. Un engouement qui a suscité un bel intérêt de la part des équipes mais également des téléspectateurs qui se sont montrés assez nombreux lors des finales de ces différents évènements. Les cashprizes ont également explosé. En trois mois, VeryGames en ne remportant aucune compétition majeure a atteint plus de 20 000 € de récompense soit la moitié du cashprize annuel remportée par l'équipe en 2011 lorsqu'elle avait dominé de long en large et en travers la scène CS:Source.
Déjà à des années lumières de ce qui se faisait ces dernières années que ce soit sur 1.6 ou Source, la scène Global Offensive a ravivé la flamme chez beaucoup d'entre nous. Au niveau des lans françaises, le succès a été néanmoins plus tardif. Si l'Epsilan 9 en octobre a été une réussite, les PxL 35, 36 et la South Lan Event ont sûrement été déçues du faible taux d'inscriptions. Il faut dire que les dates des évènements n'ont pas aidé. Les choses sont entrées dans l'ordre et Counter-Strike est redevenu le jeu attirant le plus de joueurs en lan à partir de l'Epsilan 10, début février 2013.
L'un des acteurs les plus fructueux cette année en terme d'évènementiel n'est autre que Heaven Media, société bien connue de Counter-Strike mais pas forcément dans ce domaine. L'organisation a permis la création de quatre compétitions dans des cadres idylliques. Le premier opus à Prague en décembre 2012 reste pour certains le meilleur souvenir en lan. L'hôtel 5 étoiles et la piscine au dernier étage aidant bien sûr à un tel jugement. Avec un cashprize intéressant à chaque édition, la compagnie britannique possède désormais la haute estime des joueurs, des spectateurs et évidemment, des sponsors. Un véritable pilier dans le calendrier en espérant qu'elle continue à s'investir dans de telles compétitions en 2013/2014.
Une lan dans un hôtel pareil ? Heaven Media l'a fait !
L'arrivée de RaidCall sur le marché Global Offensive a fait entrer les ESL Major Series dans une autre dimension. En parallèle de l'ESEA Invite et de la StarLadderTV StarSeries, les EMS RaidCall One ont rythmé et rythmeront encore le planning des meilleures équipes européennes. L'investissement de ce sponsor a surtout permis à l'ESL de repartir sur de bonnes bases en Europe alors que le leader du marché commençait à prendre l'eau au profit de ses concurrents. En France, cette même plateforme a également ravi les observateurs en annonçant le retour des ESL Pro Series cette fois-ci grâce à TOSHIBA. Affaire à suivre puisque la compétition débutera en septembre 2013.
Les trois championnats majeurs de la saison passée ont d'ores et déjà annoncé qu'ils poursuivraient l'aventure avec CS:GO pour une saison de plus. Quand on se souvient des soirées très chargées pour les meilleures formations souvent inscrites dans les trois compétitions, que penser de l'avenir lorsque l'on sait qu'au moins deux nouveaux tournois avec phase préliminaire en ligne (MSI beat It et Fragbite Masters) sont programmés pour ce début saison ? On ne va pas se plaindre d'un tel engouement des organisateurs autour de CS:GO même si l'on croise les doigts pour qu'ils ne s'essoufflent pas trop vite.
Le studio ESL, théâtre des finales des EMS One, toujours au top de la technologie
Côté équipes, cette première année depuis la sortie officielle de CS:GO a été marquée par la domination phénoménale de Ninjas in Pyjamas. 163 345 € remportés en une année, un chiffre du même ordre de grandeur que Natus Vincere en 2010 sur 1.6, qui avait emporté 155 152 € de janvier à décembre. Mais c'est aussi l'impressionnante série d'invincibilité en lan que l'on retiendra, débutée en août 2012 à l'Inferno Online et terminée huit mois plus tard aux finales Starladder StarSeries face à Virtus.Pro. Cela, aucune formation ne l'a réalisé de l'histoire de CS voire du jeu vidéo (cela reste à confirmer). 87 cartes remportées d'affilée. Un record pas près d'être battu.
Plus que la performance qui en soit est assez impressionnante, c'est le cadre de ces victoires qui impose le respect. DreamHack Valencia 2012, ESWC, DreamHack Winter, eSportsHeaven Prague Lan, Thor Open, NorthCon, Copenhagen Games, Mad Catz Vienne, tous ces évènements ont vu les Suédois l'emporter sans perdre une seule carte. Une domination qui provient en grande partie de la stabilité de cette équipe qui reste la seule formation de haut niveau a n'avoir effectué aucun changement durant cette année.
Ninjas in Pyjamas, cinq joueurs plutôt bien encadrés
Néanmoins la barrière psychologique qui bloquait profondément les adversaires de NiP durant tous ces mois a perdu de son impact ces dernières semaines, en approuve le nombre de défaites des hommes de Richard "Xizt" Landström. Ces derniers restent les numéro un mondiaux mais ne font plus aussi peur. De bon augure pour leurs rivaux français de chez VeryGames qui n'ont quant à eux toujours pas trouver la faille. Les Poulidor de CS:GO ont réussi, malgré quelques changements, à s'imposer comme la seconde meilleure équipe du monde. La rivalité VeryGames - NiP a d'ailleurs été le grand feuilleton du début de saison.
Les trois géants venus d'1.6 alias Natus Vincere, ESC Gaming et Virtus.Pro ont chacun eu leur période. Le Golden 5 a connu son apogée fin 2012 début 2013 où ils ont terminé sur la seconde place de la NorthCon avant de remporter les EPS polonais puis les IEM Katowice. Passés plus tardivement sur le jeu, les Ukrainiens ont quant à eux eu beaucoup plus de mal et au moment où ils semblaient enfin bien adaptés au jeu après leur belle seconde place à la StarladderTV StarSeries V, ils se sont séparés. Même scénario pour Virtus.Pro qui est monté en puissance battant NiP pour la première fois. La conclusion a été nettement moins glorieuse avec un départ mouvementé de la structure des cadres de l'effectif.
La scène nordique est toujours aussi puissante avec en fer de lance la Suède qui a compté, compte et comptera toujours plusieurs équipes dans le top 15 européen. Les formations danoises sont toujours égales à elles-mêmes avec deux/trois équipes très fortes sur le papier mais qui n'arrivent pas à réellement s'inscrire dans la durée. Seul Western Wolves s'est montré stable et capable de s'incruster sur des podiums de grands évènements comme à la Mad Catz Vienne ou à la Copenhagen Games mais sa dissolution officialisée il y a quelques jours prouve bien qu'il existe un réel problème de stabilité sur le long terme dans la royauté scandinave.
Bien que la Finlande ait connu un relan d'intérêt avec l'équipe Curse, la scène finnoise est rapidement tombée dans l'ennui tout comme la scène britannique avec Mousesports/Anexis ou encore la scène espagnole avec ASES/Wizard. Ces pays connaissent une exposition médiatique qui se limite la plupart du temps à une seule équipe et qui varie selon les résultats de celle-ci.
Concernant les Américains, il existe toujours ce décalage que nous avons connu sur CS:Source. Le manque de grandes rencontres entre les deux côtés de l'Atlantique explique cela et il est difficile d'évaluer la scène nord-américaine. Les voyages des Américains vers le Vieux Continent se comptent au nombre de sept et se sont plus ou moins bien passés. On retiendra la 3ème place d'Area 51 à l'ESWC puis le top 5/6 de Quantic à la Copenhagen Games. La montée de compLexity semble prometteuse et leur match contre NiP en finale de l'ESEA XIV Invite a montré de très belles choses. Le problème étant que le prochain rendez-vous entre ces deux continents est programmé à l'ESWC 2013 soit dans deux mois. Et, beaucoup de choses peuvent se passer en deux mois...
Soon...
La fin d'année 2013 va permettre au grand public de découvrir des écuries exotiques grâce à l'ESWC mais également au MSI Beat It!. Une occasion d'observer le style de jeu asiatique qui a réservé quelques surprises par le passé sur 1.6. Une mondialisation de la compétition sur CS:GO qui ne peut être que bénéfique. Une année qui pourrait également voir le retour au top niveau des anciennes gloires de CS qui ont raccroché la souris mais qui semblent attirés par l'engouement autour de Global Offensive. De grands noms ont refait surface mais n'ont pas retrouvé leur niveau d'antan, bien que le niveau général ait augmenté depuis.
Des chiffres pour conclure :
- Près de 500 000 € de cashprize ont été distribués cette année tout autour du globe
- 163 345 €, c'est le cashprize total remporté en un an par les Ninjas in Pyjamas soit plus que la globalité des cashprize remportés par VeryGames, Western Wolves, Virtus.Pro, ESC Gaming, Quantic Gaming et Epsilon. C'est désormais le cinq le plus prolifique sur une année battant Na`Vi 2010 (~155 152 €).
- 87, c'est le nombre de cartes remportées d'affilée en lans par les Ninjas in Pyjamas
- 37 000 €, c'est la dotation du tournoi CS:GO de la DreamHack Winter 2012 soit la compétition la plus dotée de cette première année
- 50 756, c'est le nombre record de téléspectateurs de streams CS:GO enregistré sur Twitch.tv à l'occasion des finales StarLadder StarSeries V en avril 2013
- 16, c'est le nombre de lans CS:GO dotées de plus de 10 000 €
Les NiP ont gagnés plus de 2000 euros par mois juste avec le cashprize c'est ouffisime
Je doute fortement que tout le cash reparte aux joueurs.
En réponse à BmC #1 - Répondre à ce commentaire
Normalement le modele des structures veut que tu garde le cashprize en entier
En réponse à Hruntig- #4 - Répondre à ce commentaire
Ou à hauteur de 80/85% car y'a aussi des managers et des € pour certaines structures
En réponse à BmC #6 - Répondre à ce commentaire
Effectivement j'oubliais les manager
En réponse à neL #8 - Répondre à ce commentaire
J'aurais pas cru.. tu m'étonnes que les sponsors sont frileux, ils veulent pas être l'unique source de financement
En réponse à BmC #10 - Répondre à ce commentaire
je ne trouve pas sa ouf perso car ok 2000 € par mois c'est énorme mais c'est la seule équipe a avoir un cash prize aussi énorme. Je sais que c'est pas bien de comparé et que c'est pas très pertinent mais tu regardes la dernière lan de dota 2 , 1 400 000$ pour le premier sa veut dire qu'en remportant cette lan l'équipe "The Alliance" c'est fait 9 fois plus d'argent que NiP en 1 an ...
En réponse à BmC #1 - Répondre à ce commentaire
pourvu que l'année qui vient soit aussi bien :)
Tous ça est de bonne augure pour la suite du compétitif sur CS : GO, pourvu que ça dure.
Dorian c'est un peu comme le GeT_RiGhT de l'écriture des articles ..
Un bon condensé d'information, toujours agréable a lire :) Bj :)
Dorian écrit car ils a pas le droit de parler trop fort sinon daronned ils passent c'est nuit à écrire le mome
En réponse à MarcTw. #5 - Répondre à ce commentaire
Rien à rajouter :) ça fait plaisir d'avoir quelqu'un comme ça au sein du staff même s'il a un caractère ... bien à lui ;) bel article dodo
En réponse à MarcTw. #5 - Répondre à ce commentaire
C'est un peu notre tardo à nous x3
En réponse à b3Nj #11 - Répondre à ce commentaire
Niquez-vous.
En réponse à neL #16 - Répondre à ce commentaire
Dans leur pays c'est énorme même 1000 euros ^^
tu parle de quel pays? La Suède ? Si c'est le cas, je crois pas non ...
En réponse à CBKKK #9 - Répondre à ce commentaire
qui quoi les Nip suède? C'est quedal , les salaires sont élevés mais la vie est chère !
En réponse à CBKKK #9 - Répondre à ce commentaire
inculte ! répond !
En réponse à CBKKK #9 - Répondre à ce commentaire
La Suède c'est pas le tier-monde hein... LOL ! Le niveau de vie en Suède doit être même plus élever que celui de la France ^^
En réponse à CBKKK #9 - Répondre à ce commentaire
L'année a venir va juste être ouf, pas loin de l'époque 1.6 et les grosses LANS mondial, même si il manque pas mal de grands noms... (lan et même équipe).
Une première année correcte mais pas palpitante, la domination NiP était un peu ennuyeux.
Et apres on nous sort que le jeux va pas bien etc etc et vive le fp ! MAIS OUI CEST CA
La vrai question est : combien froyge a gagner de cashprize depuis le debut du jeu ?
Autant que krL.
En réponse à SteelZ #18 - Répondre à ce commentaire
Autant que toi.
En réponse à SteelZ #18 - Répondre à ce commentaire
il a gagné des go4. noraj
En réponse à SteelZ #18 - Répondre à ce commentaire
MOUAHAHAHHA merci neL contrairement a dorian je sais que tu l'aurais mentionné dans l'article :D
En réponse à neL #26 - Répondre à ce commentaire
je suis réputé pour snober le subtop
En réponse à SteelZ #27 - Répondre à ce commentaire
Si on considère ça comme du subtop.
En réponse à Dorian_Costanzo #28 - Répondre à ce commentaire
Article super optimiste par rapport à ce que l'on peut entendre habituellement sur CS:GO (F2P toussa toussa).
La France semble avoir un train de retard dans la compétition alors qu'elle posséde beaucoup de bons joueurs. J'espère que la 2ème année d'existence sera la bonne ! Coincidentally I also play CSGO, I have here a good http://www.csgo4skin.com/ |