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Blog de la rédac : Un an de rédaction, ça donne quoi ?
Il n'est jamais vraiment aisé de parler de soi, et pourtant, me voilà à profiter du format des blogs de la rédac pour, au travers de mon expérience, partager avec vous ce qui se cache derrière ces news, ces brèves, ces coverages, ces vidéos, derrière VaKarM.net.
Un an (et un mois) que cette aventure a démarré, des étoiles plein les yeux, de l'envie plein le coeur et, il faut l'avouer, de la peur plein l'estomac – mélange que je retrouve en écrivant ces lignes, fichue madeleine. Alors, de quelques regards en arrière, que diriez-vous de vous immiscer, vous aussi, dans cette aventure ?
Le rêve de gosse : Du sport à l'esport
Car tout part d'un rêve, d'une passion ou d'un mélange des deux.
Né à Pau, j'ai rapidement pu rêver autour des principaux sports que l'on retrouve en France, le football, le rugby, le basket et le cyclisme. Entre le Pau FC, la Section Paloise, l'Elan Béarnais et les jours de repos ou étapes du Tour de France, le sport et les émotions qu'il amène ne manquaient pas. À l'époque, ce n'est pas jouer de ces sports qui me faisait rêver mais bel et bien de les suivre et de les commenter. Nombre de ballons de baudruche ont explosé sur des buts, des essais ou des dunks qu'un jeune commentateur imitait après avoir été, le weekend, voir les Nicolas Cami, Imanol Harinordoquy, Damien Traille, Frédéric Fauthoux et autres frères Pietrus, pour ne pas tous les citer, animer les stades palois. Et je ne vous parle pas de celui qui remontait sa rue de long en large pour reproduire les sprints d'Erik Zabel, Thor Hushovd ou Tom Boonen ou partait chez mamie pour affronter les cotes et se sentir aller chercher le fameux maillot à pois.
Vous l'aurez compris, toute occasion était bonne pour apposer ma voix sur une image, un souvenir mêlé d'imagination ou même une partie de FIFA, Football Manager ou encore Pro Cycling Manager. Ce n'est pas la réussite ou l'échec qui animait ce petit bonhomme que j'étais mais bien toute l'émotion partagée, en même temps, par des centaines, des milliers voire des millions de supporters et spectateurs.
Les rêves ne se réalisant pas toujours, le journalisme sportif n'est jamais réellement entré dans mes plans professionnels, soit car je n'y pensais pas soit car je me suis rendu compte, après renseignements, que le journalisme, aujourd'hui, est loin d'être pérenne et qu'on ne décide pas forcément de la spécialisation que l'on y exerce.
Et voilà qu'après tant d'années durant lesquelles l'enfant en moi avait gardé le rêve éveillé au travers des différents journaux sportifs que sont L'Équipe, Eurosport ou encore le Midi Olympique, un autre monde allait m'offrir une opportunité dont, elle, je n'aurais pu rêver. Est-ce qu'en me mettant à CS:GO il y a sept ans, en ne suivant sa scène professionnelle que depuis 2016-2017 et en n'étant même pas inscrit sur VaKarM.net, j'aurais pu penser qu'en ce 9 mai 2019 je posterais les premières lignes d'un rêve qui se réaliserait enfin ? Loin de là, mais voilà, après tant d'années à en rêver, l'opportunité s'est présentée et c'est là que démarre l'aventure.
Allez, continuons, nous passons la porte du Discord et nous allons découvrir qui se cache derrière tout ça !
Quand attendre une pizza devient une belle photo souvenir du premier coverage, l'ESL One Cologne.
L'association : Appartenir à un projet de passionnés
Imaginez quarante fois cette première partie, quarante rêves ou passions, c'est ce qui porte VaKarM.net à l'heure actuelle. Il y a des rédacteurs, des développeurs, des traducteurs, des vidéomakers, des graphistes, des modérateurs du site ou de la league, des membres du bureau, des anciens, des actifs et des moins actifs mais tous ont, pour sûr, une même passion, CS:GO.
Milka en parlait déjà dans un article de 2018 répondant à toutes les questions sur le site, mais être bénévole dans une association en laquelle on croit, et en laquelle vous croyez depuis des années, est à la fois une grande satisfaction, fierté et expérience. L'absence de salaire n'est pas vraiment un problème puisque cela allège cette relation que l'on a avec l'association, personne ne se doit rien et nous ne faisons que partager, tous ensemble, pendant que la vie nous le permet. Nous donnons chacun de notre temps contre cette opportunité de réaliser nos rêves, de faire partie d'un tel projet et d'avoir le plaisir de voir vos réactions – bien que parfois rudes – lorsqu'on vous partage une information, une vidéo ou un projet de plus grande envergure.
Imaginez pouvoir mêler votre passion pour le jeu, l'écriture et le partage en couvrant, comme premier évènement, l'ESL One Cologne 2019. Trois jours... Trois jours dans une bulle de rêves avant de retourner à la vie de tous les jours. Je me souviens d'un moment unique qui résonne encore dans ma tête, celui où, après avoir été poser le matériel en salle de presse, les portes battantes amenant au coeur de la Cathédrale se sont ouvertes pour la première fois. Tribunes, scène, avancée où trône le trophée, je ne saurais expliquer cette sensation où, béat, vous n'avez que vos yeux et pas de mots pour apprécier l'instant présent.
Et c'est sans parler du tournoi en lui-même où les légendes se succèdent en salle de presse, où les Français animent les matchs de Vitality, où ces derniers viennent à battre l'ogre danois, Astralis, en demi-finale, où Kiiper0ne me pousse à réaliser cette première interview – merci XTQZZZ – et me sauve au montage en coupant ma confusion entre VaKarM.fr et VaKarM.net, où nous rencontrons Matthieu Péché, ex-sportif professionnel, occasion unique de mélanger mes passions, où tout est un moyen de réaliser le rêve d'un enfant.
Rappelez-vous de cette performance et de cette ambiance, poussant ZywOo à se retourner
pour conclure un clutch en finale face à Liquid.
Faire partie d'une association, peu importe que ce soit VaKarM.net, le club de votre village, un comité d'animation, une cause humanitaire ou toute autre association, c'est avant tout retirer une satisfaction humaine intrinsèquement liée à ce que vous venez de partager. Je ne saurais vous donner meilleur exemple que tous ces retours positifs, simplement heureux, que le public, les joueurs et les organisateurs ont partagés après les articles sur les lans françaises en ce début 2020.
Pour compléter cette vision du bénévolat, il est évident que le temps est une variable qui peut freiner certaines envies car il n'est pas toujours évident à trouver, que parfois on pense l'avoir mais que notre vie "réelle" se rappelle à nous et chamboule nos plans, nos projets. Cela peut créer de la frustration et, à terme, toucher à ce qui est essentiel dans une telle aventure, la motivation. Il est certain que VaKarM est une activité à part entière en termes de temps, ne serait-ce que pour répondre à la qualité que l'on souhaite retrouver sur le site qui, parfois, demande d'améliorer nos compétences, d'en acquérir de nouvelles ou de savoir travailler en équipe.
Et justement, en parlant de ça, qu'est-ce que l'on peut donc apprendre chez VaKarM ?
Au milieu des interviews et des vidéos, les passionnés ressortent à la vue d'un trophée du Major, clic, souvenir.
Les compétences : Apprendre et proposer
Tout, vous pouvez toucher à tout chez VaKarM.net.
Lors des campagnes de recrutement, c'est au minimum, une compétence qu'il vous faudra mettre en avant pour rejoindre l'association, mais une fois dedans, force de motivation et d'envie, sans que ce soit une obligation, vous pourrez évoluer vers des compétences et responsabilités nouvelles.
VaKarM est un mélange de professionnels, de passionnés et d'amateurs, ce qui offre de grandes possibilités pour apprendre et évoluer. Vous n'avez jamais monté une vidéo ? Nombre de membres pourront vous apporter des conseils et astuces pour vous y mettre et ne manqueront pas de critiquer votre travail, ensuite, pour que vous puissiez vous améliorer. Regardez MrHusse, arrivé en tant que traducteur avant de se laisser tenter par la rédaction puis le podcast et arrivant maintenant à lier politique et CS:GO de manière accessible.
Pour rebondir sur la critique, elle n'est pas à prendre sous son sens négatif mais bel et bien comme un apport constructif pour proposer le meilleur résultat possible. Vie de groupe oblige, nous avons tous notre façon de nous exprimer, diverses journées dans les pattes, et apprendre à accepter la critique pour son fond plus que sa forme est un réel exercice enrichissant pour toute une vie. Malgré quelques discussions animées, il faut bien se rendre compte qu'après un an chez VaKarM, ma rédaction est meilleure, que je sais maintenant parler devant une caméra en faisant fi des milliers de personnes qu'il y a derrière, que j'ai fait évoluer mon style de questions afin d'être le plus pertinent possible sans pour autant souffler la réponse à l'interviewé, bref, que ces critiques m'ont fait grandir.
Au-delà des compétences techniques, il ne faut pas sous-estimer l'apport plus administratif que peut amener une telle aventure. Le milieu de CS:GO étant, en grande partie, professionnel, certains codes sont à respecter que ce soit pour la prise de contact, la réalisation de projets, les interviews en tournoi ou même la simple utilisation de photos. Plus encore si vous souhaitez vous investir, un jour, dans le bureau et que vous devez donc être en contact avec les sponsors, les banques, la gestion de la trésorerie et tout ce qui peut entourer la vie administrative d'une association.
En plus d'apprendre des autres et des expériences rencontrées, VaKarM nous offre la possibilité de proposer avec pour seules limites le temps et, éventuellement, le budget. Articles, vidéos, podcasts, formats plus réguliers, documentaires, tout est possible et imaginable. Les exemples sont légion avec les Récap de VaKarM à Katowice, les voice_enable, les Pauses Tactiques, les documentaires sur shox ou LDLC ou plus récemment, pour faire face à la situation, les vidéos du jour et les interviews à distance avec On Time.
Mais... l'aventure associative n'est-elle pas avant tout une aventure humaine ?
Et si l'enfant qui rêvait de journalisme n'était pas si loin ? |
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L'Humain : Rencontrer, découvrir et partager
Et oui, c'est le point d'orgue de VaKarM ou de toute association, l'humain.
Il est loin le temps où les jeux en ligne étaient rattachés à une bande d'ados boutonneux ne quittant jamais leur chambre et leur ordinateur. Partager du temps à distance et de manière régulière est une vraie façon de créer des liens avec des personnes, des joueurs, des coachs, avant de les rencontrer en LAN voire même à d'autres occasions puisque certains deviennent même des amis proches. VaKarM.net ne déroge pas à cette règle puisque l'association n'est pas basée en un lieu fixe et que chacun est, au final, en télé-association. Précurseur vous dites ?
Chaque jour qui passe, nous discutons ensemble que ce soit autour des diverses activités liées au site ou pour simplement commenter un match de nos Français, suivre du sport – "et allez Sochaux" by Stonz – ou parler de l'actualité dans son sens large. Puis, joueurs obligent, il arrive régulièrement que nous nous retrouvions sur TS pour faire une partie de CS:GO ensemble, parfois même sur Valorant ! Je ne vous raconte pas le plaisir quand les anciens reviennent toucher la souris après des mois (ou années ?) sans avoir cliqué une tête, ou le corps pour ne pas être trop exigeant.
C'est de tout ça, de tout ce que l'on partage tous les jours, que l'aventure VaKarM est plaisante et prenante. Sans cet apport humain, sans une entente minimum, il ne pourrait y avoir un vrai plaisir à s'investir malgré tout ce dont nous avons parlé plus haut.
Mais il n'y a pas que les membres de l'association que l'on rencontre, il y a toutes ces personnes qui font partie de l'univers CS:GO. Des joueurs aux organisateurs en passant par les coachs, les managers, les supporters, les casters et, vous, les lecteurs, c'est toujours un plaisir de pouvoir découvrir et faire la connaissance d'autres passionnés. Plus encore, cela ne s'arrête pas à rencontrer des collègues francophones puisque Cologne aura été l'occasion de faire la connaissance de journalistes tchèques que nous avons ensuite retrouvés à Berlin et avec qui nous avons partagé tant autour de l'esport que de nos différentes vies. Et puis... ça fait travailler l'anglais ! Ce n'est pas une mauvaise chose pour quelqu'un dont le niveau mélangé à l'accent béarnais avait mis à l'épreuve le professionnel d'un Peter "dupreeh" Rasmussen venant de remporter un troisième Major de suite.
Alors, bien que basée sur un avis subjectif, voilà ce que peut être l'aventure VaKarM, celle qui regroupe tant de passionnés depuis bientôt quinze ans. Et si, comme nous, vous suivez ardemment CS:GO, que vous avez l'envie de franchir le pas mais que vous avez encore quelques appréhensions, alors n'hésitez pas et foncez dès maintenant ou lors des prochaines campagnes de recrutement. Une association aura toujours besoin de bras et d'esprits motivés puisque nous ne sommes, tous, que de passage.
Je profite également de ce blog de la rédac pour remercier VaKarM de m'avoir ouvert ses portes et permis de m'éclater comme un gosse – avec maintenant plus que du duvet sous le nez –, et de me le permettre encore puisque ce n'est qu'un début !
Un gros remerciement aux anciens qui ont monté l'association avant de prendre du recul en n'étant jamais trop loin, sur le Discord, mais aussi à ceux qui en ont pris la suite et sont encore présents aujourd'hui, sans oublier les nouveaux, récemment arrivés, notamment côté développement – et qui vont s'éclater sur la nouvelle version du site. En bref, merci à tous ceux qui font que l'aventure VaKarM existe encore aujourd'hui, des membres aux joueurs en passant par vous, lecteurs assidus.
Si ces quelques lignes vous donnent envie de passer le cap, vous pouvez envoyer votre mail de recrutement avec une petite présentation personnelle à recrutement@vakarm.net
On note bien que j'ai - de 45 ans avec justement la non présence de carte bancaire !
J'ai changé de portable + de coque ça compte maintenant ?
En réponse à Lailok3n #1 - Répondre à ce commentaire
Ahah.
C'est bête comme détail mais j'ai l'impression que la protection à clapet (surtout blindée de cartes) est plutôt pour les vieux. Paradoxalement les jeunes ne mettent que peu de vraies protections. C'est peu pratique et quand t'as un beau téléphone tu veux le montrer j'imagine.
En réponse à Kiiper0ne #2 - Répondre à ce commentaire
normal, la plus part du temps c'est les vieux qui payent le téléphone des jeunes.
En réponse à Lailok3n #3 - Répondre à ce commentaire
Je travail dans un milieu ou y'a pas mal de projection d’étincelle, et malheureusement il y a que la coque a claper qui protège correctement l'ecran de mon tel :D
En réponse à Lailok3n #3 - Répondre à ce commentaire
J'ai 45 ans et je suis pas prêt d'avoir ce genre d'étui pour mes (nombreuses) CB !
Jouer à CS, faut croire que ça permet de se maintenir mentalement jeune :-) Et je confirme, pour ceux "qui payent le téléphone des jeunes" ...
Toujours cool de voir des collègues français et reporter sur place, à très vite les gars (à Rio ofc) !
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@Castaner : on a besoin de vous ici