C'était un des petits scandales de l'année, RFRSH Entertainement, la maison mère de l'équipe numéro un en 2018, cède finalement ses parts et donc sa participation dans l'organisation au comité décisionnel d'Astralis, qui redevient une entité indépendante sous le nom d'Astralis Group ApS. Le montant de l'opération est estimé entre 10 et 15 millions d'euros.

Les dirigeants de RFRSH (son PDG, le co-fondateur, le directeur sportif ainsi que le vice-président de la communication) passent tous du côté d'Astralis en laissant les rênes de leur ex-entreprise à un nouvel organigramme, qui devra refaire une santé à un groupe déficitaire en 2018 de 6,4 millions d'euros. Il reste encore quatre événements BLAST prévues sur l'année 2019 dont trois à 250 000 $ et le Global Final Event à 500 000 $, de quoi corriger ou aggraver le bilan global.

Cette annonce met fin aux critiques auxquelles Astralis à dû faire face il y a quelques mois concernant le conflit d'intérêt entre sa maison-mère et les BLAST Pro Series, entachant une communication autrement irréprochable. Dans un email leaké, un des dirigeants de RFRSH Entertainement a admis que lesdites critiques avaient affecté les joueurs d'Astralis, tout en évoquant la possibilité de création d'une nouvelle ligue pour 2020.