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Un sentiment d'inachevé
Que ce soit sur la version Global Offensive, 1.6 ou Source, le Danemark a toujours été une terre féconde de joueurs talentueux. Sur chaque opus, au moins une équipe issue du royaume scandinave a réussi à se hisser au rang de l'une des meilleures équipes du monde à un moment donné de l'histoire. Une performance pour un pays de seulement 5,7 millions d'habitants que son voisin suédois ou ses cousins polonais et ukrainiens n'ont pu égaler en ayant été les grands absents de la scène compétitive CS:S.
Cependant, les meilleurs représentants danois ont tous forgé leur légende en dehors de leurs frontières, sans exception. Ce paradoxe va jusqu'au point où ceux pouvant se targuer d'avoir remporté un tournoi d'envergure internationale organisé à domicile se comptent sur les doigts d'une main. Bien sûr, le Danemark n'a jamais été une grande nation hôte de compétitions internationales comme la Suède, l'Allemagne, les Etats-Unis ou même l'Ukraine et il est donc statistiquement plus difficile pour une équipe danoise de remporter un événement international à domicile.
L'échantillon des grands tournois organisés sur sol danois reste néanmoins assez important pour que cette bizarrerie dépasse le stade de la simple anecdote amusante. Avec les récents résultats et les dernières mésaventures des ténors du Danemark, l'occasion était toute trouvée pour revenir sur ce que l'on peut quasiment appeler une malédiction.
Sur Counter-Strike 1.6
Sur l'aîné des Counter-Strike, le Danemark s'est tout d'abord fait une place par l'intermédiaire de la surprenante équipe The Titans courant 2004. Cette équipe, qui deviendra par la suite la branche danoise de SK Gaming, a choqué le monde en remportant l'ESWC et terminant deuxième des WCG la même année. Des prestations qui ne contre-balancent pas le fait qu'il faille attendre 2006 pour voir des premiers joueurs danois sur la plus haute marche du podium d'un événement international organisé sur leurs terres.
Cet honneur revient à zonic et son compère hpx, évoluant alors chez NoA avec trois coéquipiers d'origine norvégienne. Ensemble, ils sortiront vainqueurs de la sHgOpen 2006, gigantesque lan accueillant une centaine d'équipes locales. En fait, c'est même la première fois que des Danois remportent une grande lan internationale non seulement au Danemark, mais plus globalement en Scandinavie !
Malgré sa future domination sur la planète Counter-Strike, mTw ne parviendra pas à conjurer ce mauvais sort lors de l'éditon 2007 de cette même sHgOpen, remportée par les Brésiliens de Made in BRazil. Ce n'est qu'en 2010 qu'une équipe 100% danoise va enfin réussir à s'imposer à domicile. La formation Full Gaming menée par un certain karrigan, alors l'une des grandes révélations de l'année, réussit à décrocher l'or lors de la DSRack #3 devant notamment les Fnatic de cArn et GeT_RiGhT.
Full Gaming (ArcadioN, karrigan, wazorN, friis, suraNga) à la DSRack #3 (Photo : HLTV.org)
Comme à la CPL Copenhagen de 2003 ou lors des sHgOpen 2006 et 2007, le Danemark échoue à placer une équipe en grande finale de la Copenhagen Games 2011. Les immortels mTw échoueront en demi-finale, laissant les Polonais du Golden 5 soulever le trophée. C'est une nouvelle fois karrigan et son compagnon doué au sniper, Friis, qui représenteront au mieux leur pays lors de l'édition 2012 de la Copenhagen Games, dernier tournoi 1.6 d'envergure organisé au Danemark. A l'instar de leurs prédécesseurs en 2006, ils auront dû compter sur trois étrangers, en l'occurence ici trois Suédois, pour les accompagner jusqu'au titre acquis aux dépens des Natus Vincere.
Bilan : 6 compétitions comptabilisées, 1 victoire d'une équipe 100% danoise soit 17% de réussite. Si on comptabilise en termes d'individualités, ce taux de réussite monte à 30%.
Une équipe à majorité danoise n'a remporté qu'un seul tournoi international à domicile dans l'histoire d'1.6. Cela fait peu tout de même. Dommage puisque les mTw ont fait partie de la crème de la crème durant des années. Les joueurs issus de la nouvelle école et notamment karrigan et son compère Friis ont été contraints de s'exporter en Suède pour revenir gagner sur leurs terres.
Sur Counter-Strike: Source
Ce phénomène est encore plus criant sur la version Source. En effet, la scène étant moins développée que sa grande soeur 1.6, les tournois internationaux, quel que soit le pays hôte, se font plus discrets. Cependant, le Danemark s'imposera comme un pays organisateur de premier rang sur cette nouvelle version. A commencer par les événements Slap Lan, sorte de PxL danoises améliorées qui réunissaient le subtop national dans une ambiance conviviale.
H2k, 1ère victoire 100% danoise sur sol danois de l'histoire de CS. |
Si les prize pools affichés n'étaient pas folichons et ne permettaient pas d'attirer des écuries étrangères sur 1.6, hormis ici et là une équipe ayant fait le déplacement de Suède, les Slap Lan ont eu un relatif succès hors de leurs frontières sur la scène CS:S. L'âge d'or de cette lan s'étale de 2006 à 2009. Nous avons compté six éditions particulièrement marquantes puisque réunissant certaines des meilleurs équipes du continent. Et vous savez quoi ? Des Danois ne l'ont emporté qu'une fois.
En 2006, les Suédois d'Adastra et les Allemands de n!faculty s'imposaient aux éditions 9 et 10. A la limite, on peut pardonner puisqu'aucune formation danoise n'était vraiment au niveau à ce moment-là. Entre 2007 et 2009, la figure de proue du pays n'était autre qu'une formation où sévissait notamment orga, l'un des meilleurs snipers du jeu : H2k. Cette écurie n'avait rien à envier à personne sur le plan européen et l'a montré en sauvant l'honneur national, battant les ex-Adastra devenus Check6 en finale de la onzième édition.
Fnatic, mTw et Dignitas priveront les Danois d'un second grand titre dans le circuit Slap Lan jusqu'en 2009. La même sHgOpen 2007 remportée par des Brésiliens sur 1.6 est un véritable cauchemar pour les Danois dans le tournoi CS:S. Ils subiront une invasion étrangère les écartant du podium au profit des Suédois de Volt, des Finlandais de Logitech.fi et des Allemands d'Alternate aTTaX. Dès cette année 2007, le Danemark et la The eXperience accueilleront pour trois ans l'une des deux plus grandes lans internationales de l'année, avec la Lan79 française.
Les invincibles Fnatic l'emporteront en 2007 devant Roskilde et H2k, les deux meilleures équipes danoises du moment. En 2008, les Franco-Belges d'Epsilon surprendront la communauté entière en s'imposant face aux Magnitude de FeTiSh à l'issue d'un overtime de folie conclu par une brochette d'Ex6TenZ. Comme si une autorité divine bloquait quelconque performance des Danois chez eux.
S'il y a bien une lan où l'on pardonnerait les Danois d'en être sortis xénophobes, c'est bel et bien l'édition 2009 de cette même TeX. Le royaume comptait trois équipes dans la liste des grands favoris : ROCCAT, Ministry of Defense et les ex-Fnatic devenus SoA. Aucune des trois ne parviendra à faire mieux que top 7/8. Une désillusion incroyable qui illustre parfaitement l'objet de cet article.
Imperial (gravityyy, wantz, FeTiSh, v1ctor et purityy (hors photo)) à la CPH Games 2010
2010 a finalement été la seule année où les Danois ont régné en maîtres sur leur territoire. Ils le doivent aux Imperial de FeTiSh, gravityyy et wantz. Vainqueurs surprises des ESL Major Series en ligne, ils vont remporter en plus de cela les deux grands événements organisés au Danemark : la DSRack #1 face aux Slovaques de chez Burning et la Copenhagen Games face aux Allemands de mTw. Une belle année pour des Danois qui vont néanmoins par la suite, comme le reste du monde, subir la violente domination sans partage de VeryGames.
DSRack #2 et #3, Copenhagen Games 2011 et 2012, toutes ces compétitions passeront sous pavillon étranger (3 sur 4 pour VeryGames). Pire encore, sur ces quatre événements majeurs de l'histoire de CS:Source, les Danois n'en sortiront qu'avec deux petites médailles de bronze.
Bilan : 16 compétitions internationales comptabilisées, 3 victoires d'équipes 100% danoises soit un taux de réussite de 19%.
Le Danemark a été un formidable terreau ayant vu un paquet de jeunes pousses monter en grade. Pour preuve, la majorité des joueurs danois de haut niveau actifs aujourd'hui est issue de l'école CS:S. En revanche lors de ses nombreux tournois internationaux, le royaume scandinave a eu du mal à se faire une place malgré des écuries très prometteuses, souvent en pôle position au lancement des hostilités. Il paye sûrement là l'instabilité légendaire de ses meilleures formations capables de réaliser des transferts chaque mois sans tomber à court de justifications.
Sur Counter-Strike: Global Offensive
Le Danemark doit beaucoup à ce qui était jusqu'à très récemment son événement phare : la Copenhagen Games. Si le rendez-vous reste assez jeune dans l'histoire avec une première édition tournée vers l'international datant de 2010, il s'est imposé directement comme une compétition de référence sur le circuit européen.
CS:GO n'étant alors qu'en beta, la CPH Games a organisé en 2012 ce qui s'avère être le tout premier tournoi de l'histoire du dernier opus du FPS de Valve. Quatre équipes du tournoi CS:S ont affronté quatre équipes du tournoi 1.6 dans un arbre simple pour 1 000 € de prize pool. Parmi ce plateau d'invités, quatre écuries représentant le Danemark ont tenté leur chance sans succès puisqu'aucune d'entre elles n'a réussi à remporter le moindre match.
Il serait malhonnête de tirer des conclusions d'un tournoi n'étant autre qu'une simple exhibition mais il a posé les prémices d'une malédiction spectaculaire qui allait s'étendre jusqu'aujourd'hui. De 2012 à 2016, la Copenhagen Games était considérée comme la seule lan internationale organisée au Danemark. Un rendez-vous immanquable pour les équipes à domicile qui avaient ici l'opportunité de se frotter au gratin européen.
A la CPH Games 2013, le public danois a permis aux Western Wolves de dévorer VeryGames
avant de s'éteindre durant la finale face aux NiP
En 2013, NiP domine la planète Counter-Strike. Une équipe danoise se fera un nom lors de la CPH Games en écrasant VeryGames mais surtout les Virtus.Pro ayant accroché les invincibles Suédois au tour précédant. Il s'agit des Western Wolves de gla1ve qui s'effondreront cependant en grande finale face à GeT_RiGhT et son armada. Une lourde défaite qui a calmé les ardeurs d'un public pourtant bouillant tout au long du tournoi.
L'édition 2014 aurait pu être le théâtre des rêves pour Dignitas, nouvelle égérie locale avec un certain FeTiSh aux commandes. Ce qui deviendra par la suite le socle d'Astralis était alors sur le point de devenir l'une des trois meilleures équipes du globe après un top 3/4 satisfaisant au dernier Major, à Katowice. Cette Copenhagen Games arrivait à point nommé pour enfin voir une équipe danoise s'imposer comme l'un des ogres du circuit. Un rêve qui va s'envoler en demi-finale toujours face à ces irrésistibles Ninjas in Pyjamas.
TSM (dupreeh, cajunb, karrigan, Xyp9x, device) à la CPH Games 2015 |
C'est finalement en 2015 que l'espoir de tout un peuple était le plus près d'être comblé. Les ex-Dignitas devenus Team-SoloMid avec comme nouveau meneur l'emblématique karrigan, sont en grande forme. La nouvelle édition de la Copenhagen Games approche et le plateau d'invités est bien moins prestigieux qu'à l'accoutumée. Seul Virtus.Pro semble en mesure de barrer la route des TSM. Et devinez quoi, ce sera bel et bien le cas. Comme prévu, les deux mastodontes se retrouvent en finale. La confrontation est à sens unique et les Polonais quitteront la capitale avec un nouveau trophée sous le bras. Trois semaines plus tard, les TSM deviendront provisoirement la meilleure équipe du monde en réalisant un superbe doublé Finales FACEIT S1 - Finales CCS S1. Loin de chez eux.
Phagocytée par les lans internationales voisines en plein essor, la Copenhagen Games voit son statut d'événement incontournable du calendrier passait brusquement à lan Tier2 réservée plus ou moins au subtop du Vieux Continent. L'édition 2016 en est la preuve définitive. Aucune équipe du top 10 mondial n'y est présente hormis une : Dignitas. Deuxième meilleure équipe danoise à l'époque, elle est un véritable vivier de jeune talents dont les plus notables sont k0nfig et Kjaerbye, deux futures stars.
Ce rang dans la hiérarchie mondiale a logiquement fait de Dignitas le grand favori de l'épreuve. Les Bulgares d'E-Frag en décideront autrement dès les quarts de finale avec une remontée sur la troisième carte alors qu'ils étaient menés 05-10. Ceux qui devaient gagner ne monteront même pas sur le podium. Malgré la masse d'équipes locales sur place, aucune d'entre elles ne sera au rendez-vous des demi-finales.
Vient alors cette année 2017 à la fois salvatrice mais aussi illustratrice d'un certain malaise. Salvatrice car pour la première fois sur CS:GO, une équipe danoise va s'imposer à la Copenhagen Games. L'exploit est signé Singularity. Une formation évoluant loin des projecteurs mais qui l'espace d'un week-end va faire trembler le subtop continental en battant les futures Légendes de chez BIG avant de faire tomber les Suédois de dreamchasers dans une finale inattendue.
Singularity (AnJ, lukki, Inzta, Console, Ryxxo), l'exception qui confirme la règle sur CS:GO (Photo : Cybersport.pl)
Sans rien enlever de cette performance, le niveau général de l'événement était au plus bas depuis le passage sur CS:GO. De plus, Singularity sera loin de surfer sur un tel succès puisque l'équipe se dissoudra trois semaines plus tard. Quelques mois plus tard, une nouvelle compétition du nom de Cross Border Esport a vu le jour et à l'instar de la CPH Games, regroupe une belle partie du subtop européen. Malgré quatre équipes en quarts de finale, deux en demi-finale et une en grande finale, la médaile d'or a réussi à glisser entre les doigts du Danemark au profit des prometteurs Slovaques de chez eXtatus.
Dans quelques années, nous verrons peut-être la fin 2017 comme l'époque où le Danemark est revenu sur le devant de la scène en tant que pays organisateur. ESL s'est en effet lié d'un partenariat sur plusieurs années avec la commune d'Odense, à commencer par les finales de la sixième saison des ESL Pro League. Parallèlement, RFRSH, la société propriétaire d'Astralis, de GODSENT et de plusieurs infrastructures esportives au Danemark, s'est également lancée dans l'organisation de compétitions nommées Blast Pro Series avec un premier opus à Copenhague.
Une telle fin d'année en apothéose semblait le moment idéal pour Astralis de retrouver sa vigueur du début d'année lui ayant valu son premier titre en Major. Si la concurrence nommée FaZe et SK Gaming n'était pas un rempart déjà assez solide, voilà que device annonce son retrait temporaire de la compétition suite à une maladie. Une absence se prolongeant jusqu'à début 2018 et qui oblige Astralis à intégrer des remplaçants de dernière minute, éliminant quasiment toutes ses chances de succès restantes.
device, le symbole de cette anomalie (Photo : DreamHack)
Et pourtant, il ne fallait pas vendre la peau des Astralis amputés de leur star avant de les avoir tués. Avec dennis en renfort, les Danois vont jouer sans complexe, survolant la poule unique aux Blast Pro Series. Opposés aux SK en grande finale, ils mèneront jusqu'à 9-0, 14-11 puis 15-14 sur la troisième carte décisive avant de perdre en overtime. Une seconde place qui vu le scénario peut paraître amère, mais qui reste un résultat très satisfaisant compte tenu des chamboulements dans l'effectif.
Derrière, les finales ESL Pro League ne seront pas aussi étincelantes au grand dam des supporters présents en nombre. Astralis, cette fois-ci complété par RUBINO, sera éliminé dès les poules avec une seule victoire pour quatre défaites. Ah et au fait, la deuxième meilleure équipe du pays était également sur place aux Blast Pro Series et aux finales ESL Pro League. Le bilan combiné de North ? Deux victoires en dix matchs. Autant dire que le constat fait mal, d'autant plus que l'équipe sponsorisée par le FC Copenhague n'avait pas vraiment d'excuses. Même karrigan, exilé chez FaZe, n'a pu sauver l'honneur malgré l'état de forme impressionnant de son équipe.
Bilan : 8 compétitions comptabilisées, 1 victoire d'une équipe 100% danoise soit un taux de réussite de 12%. Si l'on met de côté la Copenhagen Games 2017, ce taux passe donc à 0%. Pourtant, des équipes danoises ont dominé ne serait-ce l'espace de quelques semaines la hiérarchie planétaire sans jamais confirmer ce statut sur leur territoire. Et quand enfin, les planètes semblent s'aligner, la malédiction les frappe à nouveau. Le pauvre device en est encore maintenant la preuve vivante.
Une exception danoise ?
Si nous avons tenté de dresser le bilan le plus exhaustif possible sur les trois versions, il apparaît néanmoins que le Danemark ne possède tout simplement pas de grande victoire sur son territoire au sens prestigieux du terme. Sur CS:GO et 1.6, les deux tournois remportés étaient certes internationaux mais loin d'être incontournables. Seule la Copenhagen Games 2010 peut être considérée comme telle bien que l'absence de VeryGames pose un vrai bémol. Comment une telle patrie pétrie de talents n'a-t-elle toujours pas offert à son public une liesse populaire suite au grand triomphe d'une de ses équipes ?
Sans tenir une comptabilité plus poussée que cela, on s'aperçoit tout de même que les nations concurrentes ont quasiment toutes vu leurs héros nationaux s'imposer en grande pompe à domicile. Que ce soit VeryGames, Clan-Mystik ou G2 à l'ESWC 2011, 2013 et à la DH Tours 2017 pour la France, Team 3D aux WCG 2004 ou compLexity aux WSVG 2006, Carolina Core aux CGS S1 ou encore iBUYPOWER aux finales ESEA XVI pour les Etats-Unis... Les exemples sont nombreux. Inutile de s'aventurer chez nos collègues suédois tant il y en a.
Que dire des Virtus.Pro aux EMS One Katowice 2014 devant son public polonais trois ans après que pasha, Neo et TaZ s'imposaient aux SEC 2011 à Varsovie ? Natus Vincere a fait la fierté de l'Ukraine en remportant les IEM VI à Kiev sur 1.6 avant de remporter deux éditions de la Starladder StarSeries face à la crème de la crème sur CS:GO. L'Allemagne des Mousesports a pu vibrer par trois fois dans le circuit des IEM entre 2008 et 2010. La Chine a également fermement défendu son territoire par l'intermédiaire notamment des wNv ayant remporté les WEG 2005 et 2006 face aux mastodontes occidentaux. On peut même aller jusqu'à considérer que l'Espagne possède également sa victoire de rang sur son sol à l'occasion de la victoire de x6tence à la GameGune 2006 bien que la concurence ait été assez réduite.
Avec trois équipes dans le top 20 mondial dont une dans le top 3, le Danemark n'a jamais été aussi bien armé pour repousser ses assaillants étrangers. S'il semblerait que de plus en plus de tournois soient organisés sur son sol, ils seront autant d'occasions de conjurer ce mauvais sort. Ou bien de renforcer encore un peu plus ce sentiment d'inachevé.
Mieux vaut gagner à l'exterieur des titres prestigieux que des titres modestes a domicile
;)
On peut dire ce qu on veut, Noa en 2005/2006 c était du tres lourd
Et c'est aussi un album "Métisse(s)" en parallèle, c'est pas rien quand même.
En réponse à crystARnj #3 - Répondre à ce commentaire
Et tout ca pieds nus...
En réponse à Jean Roucas #4 - Répondre à ce commentaire
aux portes que j'ai claquées
A tout c'que j'laisserai inachevé
Magnifique Article encore une fois bravo vakarm pour le travail!
Et concernant le talent danois qui a du mal pour l'instant peut être que l'année 2018 est la bonne ! On l'éspère tous pour eux et pour la scène CS:GO ! :) |