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ELEAGUE Major : Les Challengers
Page 8: EnVyUs
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EnVyUs |
Résultats sur les trois derniers mois (Lan/En ligne)
(Victoire-Egalité-Défaite)
Dust2 | Cache | Cobblestone | Overpass | Mirage | Nuke | Train |
11-0-2 | 6-0-6 | 5-0-4 | 0-0-3 | 3-0-3 | 6-0-4 | 2-0-0 |
Récents tournois (- 3 mois) : WESG 2017 Classement HLTV : 8ème. |
Si l'arrivée de SIXER au poste de DEVIL a sans doute permis de ramener une meilleure ambiance au sein de l'effectif, elle n'a cependant pas fait de miracle. Il semble y avoir un problème plus profond chez les EnVyUs qui leur a fermé les portes de toute grande finale dans le dernier trimestre 2016.
Battus largement par Ninjas in Pyjamas en quarts de finale de l'ESL Pro League, ils n'ont pas non plus réussi à s'imposer dans le classico face aux G2 en demi-finale de la Northern Arena. Leur principal échec reste avant tout de ne pas être sortie de leur poule lors de la saison 2 de l'ELEAGUE.
Le podium aux finales ECS grâce à un parcours en phase de poules exemplaire est l'une des performances à retenir du côté des Boys in Blue. C'est ainsi qu'ils ont débarqué à la qualification du Major dans une atmosphère étrange sous fond de rumeurs d'un remaniement approchant à grands pas.
Dos au mur après avoir perdu leurs deux premiers matchs face aux Immortals et aux G2, les hommes de NBK ont reçu la bénédiction du dieu de CS:GO. Rarement nous avons vu une telle chance dans des tirages. Pour réussir leur remontée exceptionnelle jusqu'au Major, ils "n'ont eu" à battre que des équipes non-qualifiées par la suite et faisant partie des plus faibles du tournoi : Spirit, TyLoo et enfin Vega Squadron.
Attention ! Bien sûr EnVyUs n'est pas responsable de ce tirage favorable et a affronté les équipes que les organisateurs leur ont mis en travers de leur chemin. La performance reste réelle car jouer et gagner trois matchs couperets avec un tel enjeu est en soit un petit exploit. Il ne semble pas si déplacé de dire que les EnVyUs l'ont échappé belle et que leurs chances de qualification suite à leur départ catastrophique étaient minces.
Résultats en qualification : 11-16 vs. Immortals |
Toujours est-il que nous aurons bien deux équipes tricolores à l'ELEAGUE Major. Le temps d'une telle compétition sans formation française n'est donc pas encore arrivé et c'est tant mieux. Les hommes de Happy arriveront à Atlanta plus riches de 800 000 $. Attendus au sommet des WESG aux côtés des Virtus.pro, c'est bel et bien les Français qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu pour remporter le plus gros prize pool de l'histoire de Counter-Strike. De quoi mettre la confiance ou, effet plus pervers, divulguer un sentiment de suffisance au sein de l'effectif.
Ce triomphe en grande finale face aux Kinguin est un peu l'arbre qui cache la forêt car leur parcours a été semé d'embûches. Pire encore, cette demi-finale face aux Space Soldiers résonne encore comme un petit miracle et sans des exploits individuels venus d'un autre monde, nous aurions remplacé les lignes que vous venez de lire par un descriptif de l'échec inquiétant d'EnVyUs dans une compétition de tier 3 à une semaine du Major.
Si l'on regarde les derniers résultats d'EnVyUs d'un point de vue global, ce n'est pas aussi catastrophique que cela. Les joueurs paient aujourd'hui l'attente et l'engouement qu'ils ont su entretenir lors des glorieuses heures du passé. Nous avons encore en tête la finale à l'ESL One Cologne 2015 ou la victoire à Cluj et il est difficile d'admettre que ce même quatuor ait désormais du mal à côtoyer les étoiles. La montée en puissance de la concurrence internationale alliée à une perte de motivation amplifiée par des rumeurs persistantes limitent aujourd'hui leurs ambitions pour ce Major. Fut une époque où EnVyUs débutait un Major avec l'objectif légitime de le remporter. Aujourd'hui, tout le monde se contenterait d'une place en phase finale.
L'homme en forme : | On en veut un peu plus : | |||||
Dan "apEX" Madesclaire
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Vincent "Happy" Cervoni | |||||
MVP d'EnVyUs lors de la qualification, ses coéquipiers lui doivent une fière chandelle. Malgré un rôle difficile dans le jeu, il a également été décisif aux WESG notamment dans cette demi-finale si importante. Quand un tel joueur a le vent en poupe, toute son équipe en profite et peut alors se permettre de rêver de grandes choses. |
Le meilleur joueur du monde durant la fin d'année 2014 n'est plus que l'ombre de lui-même aujourd'hui. Une baisse de forme indexée à la lente agonie de son équipe cette année. S'il n'a plus le même impact qu'auparavant, Happy possède toujours un rôle clé dans l'équipe. Ce sera l'une des grandes questions de ce Major : Happy a-t-il encore faim de grandes victoires ? |
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